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Et le TedXBlois 2023 fut une véritable réussite

Dimanche 2 avril 2023 s’est déroulé au Jeu de Paume de 15h30 à 19h30 le TedXBlois. Et cette troisième édition dans le Loir-et-Cher, avec pour thème « Rêvons », fut une véritable réussite. Grâce à l’organisation bénévole, les partenaires, mais avant tout les intervenants de choix, les « speakers » – comme ils et elles sont nommés – pour ne pas dire conférencier.es. Quatre femmes, quatre hommes, la parité était respectée.

Des interventions de choix

D’abord la locale Mathilde Sénéchal. L’athlète de l’AJ Blois-Onzain, vice-championne d’Europe junior du 3.000m, nous a raconté son rêve de JO 2024. Tout en nous expliquant que sa vie de femme n’était pas en jeu dans cette ambition. Puis ce fut Lena Paul Le Garrec, auteure et professeure, qui nous invita à croiser, mélanger, métisser les savoirs pour devenir des scientéraires ou des littérifiques, quelque chose de cet ordre là.

Psychiatre spécialisé dans les maladies du sommeil, Jean-Baptiste Maranci, dut composer avec un bug technique. Mais sans se démonter le docteur nous expliqua la régulation des émotions qui s’opérait probablement durant le sommeil par les rêves. Une forme de thérapie nocturne qui pourrait expliquer par exemple la dépression quand elle ne s’opère pas, quand elle ne répare plus. Une hypothèse intéressante. Quatrième intervenante, Lucile Peytavin nous expliqua le coût de la virilité. Ou comment l’éducation donnée aux garçons aboutit à des chiffres implacables. Par exemple, 96,4% des détenus sont des hommes. 95 % des délits routiers sont le fait d’hommes. Etc. Bref, le virilisme a un coût y compris économique que cette docteure chiffre presque à 100 milliards par an. Autrement dit, éduquer les garçons comme les filles permettrait une société plus apaisée, er plus riche. Des arguments permettant la réflexion. Et fort à propos la pause intervenait.

Des idées qui changent la vie

L’Acte II débuta avec Jean-Baptiste Chauvin louant les mérites de l’improvisation théâtrale. Manon Poncato nous rappela l’urgence de végétaliser la ville, et encore mieux d’en faire un lieu nourricier. Ce fut ensuite Guillaume Leduey qui nous conta comment il avait sauvé en Alaska une langue de la mort : l’Eyak. Cela en l’apprenant, alors que la dernière femme la pratiquant venait de s’éteindre, puis en l’enseignant. Enfin, Yannick Servant, grand orateur, nous expliqua son rêve d’actionner le bon levier économique afin de sauver la planète, suite au constat d’un triangle d’inaction (pouvoir public, pouvoir économique, populations se renvoyant la balle). Le pouvoir économique étant le plus puissant, ce sont, à ses yeux, ces décideurs là qu’il faut convaincre en premier lieu. Par le coeur, par le collectif, par le récit. Ce qu’il fait avec la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC).

Pour finir les Cats on trees proposèrent quatre titres, avec pour point d’orgue leur tube « Sirens call ». Comme une cerise sur le gâteau. Alors il n’y avait plus qu’à applaudir.

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