1.2.3... Les informationsFrancePolitiqueVie locale

La question des toilettes publiques en France et à Blois

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale des toilettes, le colibri est mis à l’honneur par l’ONU. Cette petite créature, connue pour avoir aidé à éteindre un grand incendie en transportant des gouttes d’eau dans son bec, est devenue le symbole de l’initiative « Accélérer le changement ». Cette légende illustre parfaitement l’impact que peuvent avoir de petites actions sur de grands défis, notamment dans le domaine de l’assainissement et de l’accès aux toilettes publiques.

Les toilettes publiques : Un enjeu

Les toilettes publiques, un élément essentiel du mobilier urbain, ont vu le jour en France au XIXe siècle. Leur objectif était de lutter contre l’insalubrité des espaces publics. Depuis, elles ont connu de nombreuses améliorations tant sur le plan formel que fonctionnel et se sont largement répandues dans les grandes villes. Leur présence contribue non seulement à améliorer le cadre de vie et l’attractivité des territoires, mais aussi à faciliter la mobilité et l’accessibilité, en particulier pour les personnes fragiles ou en situation de précarité.

Un retard en France et un proposition de loi

Mathilde Hignet, députée La France insoumise (LFI) d’Ille-et-Vilaine, souligne le retard de la France dans le déploiement des toilettes publiques. Sa proposition de loi, présentée peu avant la Journée mondiale des toilettes, vise à garantir un accès universel à ces installations. Elle fait observer que le manque de toilettes publiques affecte diverses catégories de personnes, dont les femmes, les professionnels en déplacement, et les personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques.

Hignet propose d’inscrire dans la loi un ratio minimal d’une toilette pour 2.500 habitants, un standard loin d’être atteint dans de nombreuses communes françaises. Elle met en avant des exemples tels que Marseille, qui dispose d’une toilette pour 48.000 habitants. Sa proposition inclut aussi l’augmentation de la dotation globale des communes pour financer ces infrastructures sans créer de charge supplémentaire.

Un autre point de sa proposition est d’interdire la monétisation des toilettes publiques. L’exemple des gares où l’accès aux toilettes peut coûter un euro est cité comme une pratique à abolir. La ville de Blois peut être quasiment mentionnée en exemple, avec un ratio d’un sanitaire public pour 2745 habitants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Blois Capitale

GRATUIT
VOIR