Monde

Les actualités internationales du 26 mai 2023 en trois minutes

Pour connaître en trois à quatre petites minutes l’essentiel des actualités internationales, nous vous proposons ce condensé d’informations. Que se passe t-il dans le monde ce 25 mai 2023 ?

Neuralink, la société d’Elon Musk, prévoit des essais de ses implants cérébraux sur des individus

Neuralink, la société fondée par Elon Musk, s’apprête à franchir une nouvelle frontière : celle de l’esprit humain. La start-up a récemment annoncé sur Twitter avoir obtenu l’approbation des autorités sanitaires américaines pour procéder à des tests de ses implants cérébraux sur des volontaires humains. Cette avancée majeure ouvre la voie à des applications technologiques révolutionnaires dans le domaine de la santé.

Neuralink, basée en Californie, considère cette autorisation comme une étape cruciale dans le développement de sa technologie. Dans un tweet, l’entreprise a déclaré : « C’est un premier pas important qui permettra un jour à notre technologie d’aider de nombreuses personnes. » Cependant, il convient de noter que les recrutements pour les essais cliniques ne sont pas encore ouverts à ce stade. Le concept de Neuralink repose sur la conception et l’implantation d’appareils connectés dans le cerveau, permettant une communication directe avec les ordinateurs par le biais de la pensée.

Le « Cotton Tree » du Sierra Leone : Une icône historique s’effondre, suscitant l’émotion et l’espoir

Dans les actualités internationales, un symbole vivant depuis la fondation du pays, le « Cotton Tree » du Sierra Leone a récemment connu un destin tragique. Les ravages d’une violente tempête en début de semaine ont brisé son tronc en deux, entraînant la chute de cet arbre emblématique de 70 mètres de haut sur le sol de Freetown, la capitale, obstruant ainsi l’une des principales artères de la ville. Présent depuis la création du pays en 1792, cet arbre a été le témoin de l’histoire mouvementée du Sierra Leone. Sa disparition a suscité une vive émotion, non seulement dans le pays, mais aussi dans toute l’Afrique de l’Ouest et au-delà.

Le « Cotton Tree », connu sous son nom scientifique Ceiba pentandra, est un kapokier impressionnant, enraciné depuis des siècles à Freetown, au bord de l’Atlantique. Considéré comme un personnage historique et une figure nationale, cet arbre a été le symbole de l’histoire de l’esclavage et de l’émancipation des affranchis, ainsi que de leur établissement sur la terre africaine.

Il est devenu un monument vivant le 11 mars 1792, lorsque les premiers esclaves affranchis par l’empire britannique sont arrivés au Sierra Leone. Pendant la guerre d’indépendance américaine, les Britanniques avaient promis la liberté à tous les esclaves qui rejoindraient l’armée britannique pour combattre aux côtés des loyalistes. Parmi les 3 000 soldats affranchis, connus sous le nom de Loyalistes Noirs, 1 200 ont décidé de fonder leur propre nation en Afrique, sur le continent de leurs ancêtres. Après avoir traversé l’océan depuis les côtes canadiennes, ils se sont rassemblés sous les branches de ce majestueux arbre, le « Cotton Tree », déjà décrit à l’époque comme immense, et ont décidé d’établir Freetown, la ville libre qui allait devenir la capitale du Sierra Leone.

L’âge précis de l’arbre reste incertain, bien que les botanistes estiment qu’il aurait environ 400 ans. Il est devenu une véritable institution, faisant partie des rares arbres au monde à être représentés sur des billets de banque, des timbres et à être célébrés à travers des poèmes qui le comparent à des monuments emblématiques tels que la Tour Eiffel et Big Ben. Cependant, contrairement à la restauration d’une cathédrale, il est impossible de reconstruire un arbre.

Face à cette perte tragique, le président du Sierra Leone, Julius Maada Bio, a promis d’ériger un monument à la place du « Cotton Tree » pour lui rendre hommage. Les images montrent que les bûcherons ont commencé à débiter le tronc, mais la souche et les racines restent en place, laissant entrevoir un certain espoir. Certains optimistes estiment que le monument est encore vivant, qu’il pourrait reprendre vie et survivre pendant encore quelques décennies, voire des siècles, à condition de lui donner une chance.

Le Tracht autrichien : Un retour en force dans la mode et la culture

Le Tracht, le costume traditionnel autrichien, connaît actuellement un regain de popularité dans le pays, en particulier parmi les jeunes générations, selon une enquête de Franceinfo. Les vêtements traditionnels autrichiens, appelés « Tracht » par les locaux, sont largement portés, avec une préférence marquée pour le Dirndl, une robe alpine pour les femmes, et le Lederhosen, une culotte de peau pour les hommes. Cette tendance est observée lors du Gauder Fest, le plus grand festival de Tracht du pays, qui se déroule chaque année au mois de mai dans la région du Tyrol, au cœur des Alpes autrichiennes, et qui est célèbre pour son défilé de costumes traditionnels.

Il est intéressant de constater que de nombreux jeunes arborent fièrement ces costumes, y voyant un symbole d’appartenance à leur patrie et une source de fierté. Le Tracht a une histoire longue et complexe. À l’origine, il était associé au monde paysan, mais il s’est progressivement étendu à d’autres milieux. Selon la folkloriste Elsbeth Wallnöfer, son histoire a toujours été étroitement liée à la politique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous le régime national-socialiste, le Tracht a été utilisé à des fins politiques. Wallnöfer explique : « Lorsque le régime a évolué vers un système de plus en plus antijuif et raciste, le costume traditionnel est devenu uniquement un outil politique. Les nationaux-socialistes ont voulu faire de la politique avec, car ils savaient qu’en s’intéressant aux costumes traditionnels, ils seraient en phase avec la population. »

Bien que le Dirndl et le Lederhosen soient aujourd’hui revendiqués par des milieux conservateurs, notamment d’extrême droite, de nombreux Autrichiens les portent sans aucune arrière-pensée politique. Au fil des années, ces costumes sont devenus de véritables objets de mode, avec de nombreuses boutiques en Autriche proposant une variété de styles et de prix, allant de quelques dizaines à plus de 500 euros. Cette mode s’exporte désormais au-delà des frontières germanophones grâce à l’influence des réseaux sociaux.

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