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Pour tout savoir de l’actualité ce samedi 27 mai 2023

Quelle est l’actualité du jour ? Nous vous proposons ici un tour d’horizon de ce qu’il se passe à Blois, en France, dans le monde.

Guerre en Ukraine : l’Union européenne dénonce le transfert d’armes nucléaires russes vers la Biélorussie

La Russie est vivement critiquée par l’Union européenne pour le transfert présumé d’armes nucléaires vers la Biélorussie, pays voisin de l’Ukraine. Cette décision a suscité une réaction de colère de la part du camp occidental, qui la considère comme une étape dangereuse vers une escalade incontrôlable. Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a exprimé sa désapprobation face à cette manœuvre inquiétante.

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a confirmé la nouvelle lors d’une vidéo diffusée sur Telegram. Il a déclaré que le transfert des ogives nucléaires russes vers son pays avait commencé. Cependant, il n’a pas été en mesure de préciser si les armes en question étaient déjà présentes sur le territoire biélorusse. De son côté, la Russie n’a pas encore fait de commentaire officiel à ce sujet.

Cette annonce a été reçue de manière extrêmement négative par le président américain, Joe Biden, qui a exprimé son inquiétude face à cette escalade potentielle. La Maison Blanche a déclaré que cette décision constituait une évolution dangereuse de la situation en Ukraine, et elle a appelé à une résolution pacifique du conflit dans la région.

Présence inhabituelle d’un porte-avions chinois dans le détroit de Taïwan

Dans l’actualité, le ministère taïwanais de la Défense a confirmé aujourd’hui que le porte-avions chinois Shandong avait traversé le détroit de Taïwan, suscitant une réaction inhabituelle de la part des forces armées taïwanaises. Cette incursion souligne les tensions persistantes entre la Chine et Taïwan, ainsi que l’escalade des activités militaires chinoises près de l’île.

Le porte-avions Shandong a été identifié comme faisant partie d’une flottille de trois navires de l’Armée populaire de libération (APL) qui ont traversé le détroit de Taïwan samedi dernier. Cette présence inhabituelle a été constamment surveillée par les forces taïwanaises, qui ont rapidement réagi en mobilisant des avions, des navires de la marine et des systèmes de missiles terrestres pour faire face à cette situation.

Le ministère taïwanais de la Défense a déclaré dans un communiqué que les navires chinois avaient été observés se dirigeant vers le nord-ouest, dépassant la ligne médiane non reconnue par la Chine. Cette frontière invisible, établie unilatéralement par les États-Unis pendant la Guerre froide, est encore source de tension entre les deux parties.

La Chine considère Taïwan comme une province faisant partie intégrante de son territoire et cherche à réunifier l’île avec le reste du pays depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Cependant, les relations entre Pékin et Taipei se sont constamment détériorées au cours des dernières années, en particulier depuis l’arrivée au pouvoir du président Xi Jinping. La Chine a intensifié ses incursions militaires autour de Taïwan, ce qui a renforcé les tensions dans la région. La présence du porte-avions Shandong dans le détroit de Taïwan souligne la volonté de la Chine de faire pression sur l’île et de démontrer sa puissance militaire.


Réchauffement climatique : Les courants océaniques profonds en Antarctique ralentissent plus tôt que prévu, selon une étude

Dans l’actualité toujours, une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Climate Change révèle que le ralentissement des courants océaniques profonds en Antarctique se produit plus tôt que prévu, menaçant ainsi la biodiversité marine et risquant d’accélérer le réchauffement climatique. Les chercheurs mettent en évidence le fait que ce phénomène se produit des décennies « en avance sur le calendrier » par rapport aux prévisions antérieures.

Depuis longtemps, les scientifiques ont averti que la fonte des glaces en Antarctique et l’augmentation des températures, causées par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, auraient un impact significatif sur les courants océaniques mondiaux qui transportent les nutriments, l’oxygène et le carbone.

Une étude antérieure, basée sur des modèles informatiques, avait déjà suggéré que la circulation des eaux dans les parties les plus profondes des océans ralentirait de 40% d’ici 2050 si les émissions continuaient à être élevées. Cependant, cette nouvelle étude, qui s’appuie en grande partie sur des données d’observations recueillies au fil des décennies par des centaines de scientifiques, révèle que ce processus a déjà ralenti de 30% entre les années 1990 et 2010.

« Nos données montrent que les impacts du changement climatique sont en avance sur le calendrier », déclare Kathryn Gunn, auteure principale de l’étude, affiliée à l’agence scientifique australienne CSIRO et à l’université britannique de Southampton. Elle souligne également que si le fait que cela se produise n’est pas surprenant, le timing l’est davantage.

Les implications de ce ralentissement pourraient être considérables, car l’océan profond de l’Antarctique joue un rôle crucial en tant que « pompe » pour le réseau mondial des courants océaniques. Selon Kathryn Gunn, lorsque la circulation océanique ralentit, davantage de dioxyde de carbone et de chaleur restent piégés dans l’atmosphère, ce qui accélère le réchauffement climatique. Les océans jouent un rôle essentiel en régulant le climat, absorbant d’importantes quantités de carbone supplémentaire que les activités humaines ont libéré dans l’atmosphère depuis le milieu du XIXe siècle, ainsi que plus de 90% de l’excès de chaleur accumulé sur Terre. Cette étude met en évidence l’urgence d’agir rapidement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets du réchauffement climatique.

Christophe Béchu et le risque de voir plus de plastique que de poissons dans les océans d’ici 2060

Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, tire la sonnette d’alarme concernant la présence grandissante du plastique dans les océans. Lors d’une interview accordée à franceinfo, le ministre a averti que si aucune mesure n’était prise, il y aurait plus de plastique que de poissons dans les océans d’ici 2060. Cette déclaration-choc met en évidence l’urgence d’agir pour lutter contre la pollution plastique.

Christophe Béchu a souligné la nécessité de mettre en place un « Giec du plastique », en référence au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Selon le ministre, un tel organisme spécialisé dans l’étude de la pollution plastique serait essentiel pour évaluer l’ampleur du problème, proposer des solutions et sensibiliser le public.

Dans cette optique, une deuxième session de négociations s’ouvrira à l’Unesco, à Paris, dans le but d’adopter un traité international contre la pollution plastique. Cette initiative vise à mobiliser les nations du monde entier et à coordonner leurs efforts pour réduire la présence de plastique dans les océans.

La pollution plastique est devenue un problème mondial majeur, avec des conséquences dévastatrices pour les écosystèmes marins. Chaque année, des millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, mettant en péril la biodiversité et contribuant au réchauffement climatique. Les animaux marins ingèrent le plastique ou s’emmêlent dans les déchets, ce qui entraîne des dommages irréversibles.

Le ministre a souligné l’urgence de s’attaquer à ce problème en réduisant notre dépendance au plastique, en favorisant le recyclage et en mettant fin à l’augmentation de la production de plastique. La France a déjà pris des mesures en interdisant la vaisselle jetable dans la restauration rapide, mais il est nécessaire d’élargir ces efforts à l’échelle mondiale.

Les négociations réuniront des ministres de différents pays, ainsi que des négociateurs chargés d’élaborer un traité international contraignant. Des pays européens, africains et des nations pionnières dans la lutte contre la pollution plastique, comme le Rwanda et le Kenya, participent activement à ces discussions. Convaincre des pays tels que la Chine et les États-Unis, qui sont parmi les plus grands producteurs de plastique, constituera un défi important.

Le ministre a également souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes de contrôle, tels que des systèmes de taxation, pour financer les mesures de réduction de la dépendance au plastique. Le principe du pollueur-payeur doit être appliqué, afin que ceux qui produisent du plastique assument leurs responsabilités environnementales.

La mobilisation mondiale contre la pollution plastique est en croissance, et l’objectif est de fixer une date butoir en 2040 pour éliminer la pollution plastique. Des dispositifs de financement et de vérification des objectifs seront également mis en place pour garantir la réalisation des engagements pris.

Grève chez Eiffage Énergie Systèmes Val de Loire

Dans l’actualité, mais locale, tel que rapporté par la NR, des salariés d’Eiffage Énergie Systèmes Val de Loire, soutenus par des militants CGT, ont entamé une grève le 26 mai 2023. Ils réclament une augmentation des salaires et s’opposent au nouveau système d’intéressement de l’entreprise. Sur les sites de Blois et Romorantin, huit salariés sur 80 ont fait grève. Les grévistes critiquent une hausse insuffisante des salaires par rapport à l’augmentation du SMIC et dénoncent le critère d’intéressement basé sur les accidents du travail, jugé discriminatoire et susceptible d’encourager la dissimulation d’accidents. Ils accusent également la direction de vouloir diviser les employés en soutenant un autre syndicat.

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