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Restauration scolaire : plus de bio, de local et de végétarien

La Ville de Blois a annoncé il y a plusieurs semaines la reprise de la gestion de la restauration scolaire, auparavant confiée à un prestataire privé. Dès janvier 2024, cette gestion sera assurée par une société publique locale (SPL) nouvellement formée, dénommée « Restauration du Blaisois ». Cette initiative marque un tournant décisif dans l’approvisionnement et la préparation des repas dans les écoles et crèches locales.

La SPL « Restauration du Blaisois » regroupe Blois, Valencisse, Montlivault, Saint-Claude-de-Diray, Averdon-Champigny-Marolles, et Monteaux-Mesland. À compter du 1er janvier 2024, la SPL gérera la préparation et la distribution des 3.200 repas servis quotidiennement. Cette transition vers une gestion publique vise à renforcer le contrôle et la qualité des repas fournis aux enfants.

Pour les parents d’élèves, ce changement se traduira principalement par une modification du nom de l’émetteur de la facture. Cependant, il est rassurant de noter que le montant de celle-ci restera inchangé.

Une évolution dans les assiettes

Le passage à une gestion publique ouvre la voie à des améliorations significatives dans la composition des repas. La Ville de Blois met l’accent sur l’augmentation de la part des produits bio et locaux dans les menus. Ce changement répond à une demande croissante des parents pour une alimentation saine et respectueuse de l’environnement pour leurs enfants. Dans cette idée, il y aura deux repas végétariens par semaine.

Interpellé par Michel Chassier, élu RN, lors du Conseil municipal, le maire de Blois Marc Gricourt a défendu ce choix de la majorité : « La décision de servir des repas végétariens dans nos établissements est le fruit d’une réflexion approfondie et d’un choix responsable, a explique l’édile. Cette démarche assure non seulement un équilibre nutritionnel, mais prouve également qu’il n’y a aucun impact négatif sur la qualité nutritionnelle des repas servis aux enfants. En outre, cela permet de contrôler les coûts des repas tout en étant bénéfique pour l’environnement. Il est reconnu que notre consommation excessive de viande contribue significativement aux émissions de gaz à effet de serre dues à l’élevage.«  Un choix en outre qui ne déroge pas au principe de laïcité. « Depuis mon élection en 2008 et la reprise du projet de renouvellement de la délégation de service public pour la restauration, j’ai été sollicité par des représentants religieux. Cependant, accéder à leurs demandes, telles que l’inclusion de viande halal ou kasher, aurait été contraire à nos principes de laïcité. La solution adoptée a été de proposer un repas sans porc, ce qui répond à la fois aux besoins de certains publics pour des raisons religieuses et aux habitudes alimentaires de personnes sans confession religieuse. Beaucoup de non-religieux choisissent également de ne pas consommer de porc, ce qui était d’ailleurs une pratique courante parmi certains chrétiens. En somme, cette approche respecte pleinement le principe de laïcité. »

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