Ecologie

Tri des biodéchets : entre adoption et appréhensions

La solution de tri des biodéchets a ouvert un nouveau chapitre dans la gestion des déchets depuis le 1er janvier 2024. Sepur, en collaboration avec l’Ifop, a mené une enquête pour comprendre les habitudes et perceptions des Français concernant le tri des biodéchets. Cette étude révèle des pratiques variées et des attitudes contrastées, reflétant la complexité de cette nouvelle mesure écologique.

Le tri des déchets : une pratique facile mais incertaine

Bien que 89% des Français considèrent le tri comme un acte simple au quotidien, plus de la moitié admettent éprouver des doutes lors du choix de la bonne poubelle pour certains déchets. Ces incertitudes portent principalement sur des déchets spécifiques tels que les barquettes en polystyrène et les caoutchoucs de bocaux, souvent absents des campagnes de communication.

Un niveau d’information hétérogène est observé parmi les Français, avec seulement 51% se sentant suffisamment informés. Celles et ceux qui sont mieux informés tendent à trouver le tri plus facile, soulignant l’importance de l’éducation et de l’information dans l’amélioration des pratiques de tri.

Les participants les plus informés sur les bonnes pratiques de tri sont aussi ceux qui pratiquent le plus le tri des biodéchets, avec 63% des personnes bien informées et 69% de celles qui trouvent le tri très facile impliquées activement dans cette pratique.

Le tri des biodéchets : une adoption inégale

Le tri des biodéchets est nettement plus répandu en milieu rural, avec 82% des habitants des communes rurales participant activement, contre par exemple 33% en agglomération parisienne. Les résidents des maisons avec jardin sont également plus engagés dans cette pratique, démontrant l’influence des conditions de vie sur le tri des biodéchets.

Alors que 60% des Français sont au courant de l’obligation de tri des biodéchets et que 62% y voient une opportunité écologique, 34% expriment des craintes, principalement liées aux odeurs et à la présence d’insectes. Ces craintes sont plus prononcées chez celles et ceux qui n’ont pas encore adopté cette pratique.

On le voit, l’étude révèle une polarisation des attitudes en France concernant le tri des biodéchets. D’un côté, les ruraux et les personnes bien informées sont généralement en faveur de cette pratique. De l’autre, une partie significative de la population reste réticente, en partie à cause d’un manque d’information et de craintes pratiques. Pour surmonter ces barrières, un effort accru dans l’information et la pédagogie s’avère essentiel.

Votre annonce sur Blois Capitale

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
Blois Capitale

GRATUIT
VOIR