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Ukraine, OCDE, Russie, Chine… les actualités internationales

Pour connaître en trois, quatre voire cinq petites minutes l’essentiel des actualités internationales, nous vous proposons ce condensé d’informations. Que se passe t-il dans le monde ce 7 juin 2023 ? Nous allons en Ukraine, Russie, et Chine. Mais d’abord l’OCDE qui relève sa prévision de croissance mondiale cette année.

L’OCDE a donc relevé sa prévision de croissance mondiale pour cette année, passant de 2,6% à 2,7%. Cependant, l’organisation reste prudente quant à une reprise durable de l’économie mondiale. L’inflation a ralenti, ce qui pourrait permettre aux banques centrales de limiter les hausses de taux d’intérêt, favorisant ainsi l’accès au crédit et la consommation. La Chine connaît également un redémarrage économique, contribuant à la croissance mondiale. En ce qui concerne la zone euro, une légère amélioration est prévue, notamment en Italie. Les États-Unis et l’Inde devraient également connaître une croissance supérieure aux prévisions antérieures. Cependant, l’OCDE souligne les défis persistants, tels que l’inflation élevée hors énergie et produits alimentaires, ainsi que l’impact des hausses de taux d’intérêt sur les finances publiques et la dette des pays.

La Russie et la Chine commercent beaucoup

En mai, les échanges commerciaux entre la Chine et la Russie ont atteint leur niveau le plus élevé depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février 2022, selon les données publiées par les Douanes chinoises. Le montant total des échanges commerciaux entre les deux pays voisins s’est élevé à 20,5 milliards de dollars (19,2 milliards d’euros). Les importations chinoises en provenance de Russie représentaient 11,3 milliards de dollars.

Mais les exportations chinoises plongent globalement

La Chine a enregistré une chute de ses exportations en mai, la première depuis février, en raison de la menace de récession aux États-Unis et en Europe ainsi que de l’inflation galopante. Les exportations ont diminué de 7,5%, tandis que les importations ont également connu un repli. La demande internationale en produits chinois a été affaiblie, mettant en évidence les difficultés de la deuxième économie mondiale. Pour soutenir l’économie, la Chine envisage un nouveau plan de relance pour le secteur immobilier et des baisses de taux d’intérêt. Cependant, atteindre l’objectif de croissance d’environ 5% pour 2023 sera un défi pour le pays.

La canicule historique en Chine met en péril l’économie du pays

La Chine fait face à une canicule sans précédent, marquant le mois de mai le plus chaud depuis un siècle. Les conséquences de cette vague de chaleur sont dévastatrices pour l’économie chinoise, avec des répercussions sur l’agriculture et certaines industries. Les récoltes sont détruites, les prix des légumes augmentent et la production de céréales dans le nord-est du pays est menacée, remettant en question l’objectif d’indépendance alimentaire de la Chine. De plus, de nombreuses entreprises à forte consommation d’énergie, principalement dans la production d’aluminium, ont vu leur approvisionnement en électricité limité.

Cette canicule historique pourrait coûter entre 1 et 1,5 point de croissance du PIB à la Chine cette année. Tous les pays de la région sont touchés par cette vague de chaleur, mais la Chine est particulièrement exposée au changement climatique en raison de son urbanisation rapide et de sa dépendance au charbon, une source d’énergie très polluante émettant du CO2.

Destruction partielle du barrage de Kakhovka : Les évacuations massives se poursuivent

Les évacuations massives se poursuivent dans le sud de l’Ukraine à la suite de la destruction partielle du barrage de Kakhovka. Cet incident a provoqué des inondations dans de nombreuses localités le long du fleuve Dniepr, et les gouvernements de Moscou et de Kiev se rejettent mutuellement la responsabilité. Selon l’Office de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) à Genève, la destruction du barrage pourrait entraîner un désastre environnemental et avoir un impact sévère sur des centaines de milliers de personnes des deux côtés de la ligne de front.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que la destruction partielle du barrage de Kakhovka est une nouvelle conséquence dévastatrice de l’invasion russe de l’Ukraine, lancée fin février 2022. Il a exhorté à la cessation des attaques contre les civils et les infrastructures civiles essentielles.

Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité mardi après-midi, Martin Griffiths, responsable des affaires humanitaires de l’ONU, a décrit une catastrophe dont l’ampleur ne pourra être pleinement évaluée que dans les prochains jours. Il a souligné que les conséquences seraient graves et auraient une portée importante des deux côtés de la ligne de front. Martin Griffiths a évoqué plusieurs points préoccupants, notamment l’incapacité de fournir une aide à des millions de personnes touchées par la catastrophe, ainsi que les dommages causés à la production agricole. Il a également souligné les risques de contamination par les mines et les engins explosifs qui pourraient être emportés par les eaux, même dans des zones récemment considérées comme sûres.

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