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Législatives 2024 : un nouveau « Front populaire » se forme

Le lundi 10 juin, suite à une victoire significative du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, des milliers de personnes se sont rassemblées dans plusieurs villes françaises pour protester contre la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le président Emmanuel Macron et la menace populiste. A Blois, entre 100 et 200 personnes s’étaient rassemblées à l’appel des mouvements jeunes de gauche Loir-et-Chériens parmi lesquels les Jeunes Socialistes, les Jeunes Ecolos, les Jeunes Génération.s, les Jeunes Insoumis.es, les Jeunes Communistes, pour « faire face à la menace fasciste et au projet destructeur de Macron. »

Un nouveau « Front populaire »

Les élections qui ont suivi la dissolution de l’Assemblée nationale ont été fixées aux 30 juin et 7 juillet 2024. Ce sont des élections anticipées qui serviront à déterminer les nouveaux députés qui siégeront à la chambre basse. Dans l’urgence, les partis politiques sont à la manœuvre pour désigner les candidates et candidats avant dimanche. Les principaux partis de gauche se sont accordés sur la formation d’un nouveau « Front populaire » en vue des élections législatives anticipées. Lundi soir, les écologistes, socialistes, insoumis et communistes ont annoncé la mise en place de candidatures uniques malgré des désaccords persistants. Cette alliance, qui remplace la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), vise à contrer l’extrême droite. François Ruffin, député de la Somme, avait lancé le mot d’ordre, soulignant l’importance de ce front au-delà des individualités politiques. Les chefs de file, Marine Tondelier, Olivier Faure, Fabien Roussel et Manuel Bompard, ont officialisé cette alliance devant le siège d’Europe Ecologie-Les Verts à Paris. Le Front populaire entend présenter un programme de rupture pour les cent premiers jours de gouvernement. Malgré les tensions, les partis se concentrent sur l’objectif commun de transformer la dissolution de l’Assemblée en une opportunité. L’annonce intervient avant la conclusion d’un accord programmatique détaillé. La coalition espère également mobiliser les forces associatives et syndicales pour renforcer leur combat contre l’extrême droite.

A Blois, le maire, Marc Gricourt a exprimé dès dimanche soir sa volonté de se présenter à ces élections législatives anticipées avec toutes les forces de gauche en soutien.

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