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Actualités en France : plan canicule, alerte enlèvement, projet de loi justice

Pour connaître en quelques minutes l’essentiel des actualités en France, nous vous proposons ce condensé d’informations. Que se passe t-il dans notre pays ? Le gouvernement présente un plan canicule, le Sénat approuve la loi controversée sur l’activation à distance des caméras et des micros des téléphones portables.

ALERTE ENLÈVEMENT : Disparition de Malek, 8 ans, à Dunkerque – Son père activement recherché

Une alerte enlèvement a été déclenchée dans la soirée du mercredi 7 juin suite à la disparition de Malek Younes, une petite fille âgée de 8 ans. La jeune enfant aurait disparu dans la nuit de mardi à mercredi à Dunkerque, et les autorités suspectent son père, Jamel Younes, d’être impliqué dans cette affaire.

Malek Younes est décrite comme une petite fille de 8 ans, aux cheveux longs, noirs et bouclés, avec des yeux noirs. Elle aurait été vue pour la dernière fois dans l’avenue de la Libération à Dunkerque. Selon les informations fournies par la police judiciaire, elle pourrait se trouver en compagnie de son père, Jamel Younes, âgé de 40 ans.

Jamel Younes est décrit comme mesurant 1m84, avec des cheveux noirs et une corpulence normale. Il est également porteur de tatouages sur la nuque et le poignet. Il pourrait circuler à bord d’une Renault Twingo verte, immatriculée DM 485 GJ.

Cette affaire prend une tournure tragique, car il est également suspecté que Jamel Younes ait tué sa compagne avant de prendre la fuite avec leur fille. Les autorités se mobilisent activement pour retrouver la jeune Malek saine et sauve et appréhender Jamel Younes dans les plus brefs délais.

La police judiciaire a lancé un appel à la population pour toute information permettant de localiser l’enfant ou le suspect. Cependant, il est fortement recommandé de ne pas intervenir soi-même. Si vous avez des informations sur la disparition de Malek ou si vous apercevez le suspect, veuillez appeler immédiatement le 197 ou envoyer un courriel à alerte.enlevement@interieur.gouv.fr.

Il est essentiel que la population reste vigilante et collabore avec les autorités pour aider à retrouver Malek et garantir sa sécurité. Les enquêteurs travaillent sans relâche afin de rassembler toutes les informations nécessaires pour résoudre cette affaire dans les plus brefs délais. Les médias locaux et nationaux ont également été mobilisés pour diffuser largement cette alerte enlèvement et solliciter la participation du public.

Plan canicule : le gouvernement présente « 15 actions phares » pour faire face aux vagues de chaleur cet été

Alors que les températures dépassent régulièrement les normales saisonnières et que le réchauffement climatique se fait de plus en plus ressentir, le gouvernement a dévoilé un plan comprenant « 15 actions phares » visant à anticiper et faire face aux vagues de chaleur de cet été. Ces mesures ont pour objectif d’accompagner et de protéger les Français, en particulier les plus vulnérables, tout en préservant les ressources en eau, les forêts et les exploitations agricoles.

Parmi les actions annoncées, une campagne de communication sera lancée à destination du grand public afin de sensibiliser sur les risques liés à la chaleur. Des SMS seront également diffusés en cas de situations exceptionnelles, fournissant des conseils et des informations importantes. Des messages de prévention seront diffusés dans les transports, visant à informer les voyageurs des risques sanitaires et des dangers liés aux feux de forêts. De plus, les jeunes engagés dans le service national universel seront mobilisés pour sensibiliser les personnes vulnérables et informer le public sur les causes du réchauffement climatique.

Le gouvernement mettra en place un recensement des îlots de fraîcheur et des fontaines publiques dans les communes, qui sera communiqué au grand public. Ces mesures visent à offrir des zones de rafraîchissement accessibles à tous pendant les périodes de chaleur intense. Les fournisseurs d’électricité, RTE et Enedis, renforceront leurs moyens de surveillance et d’intervention afin de prévenir les coupures de courant pendant les périodes de chaleur et de sécheresse.

La mobilisation des différents acteurs ne s’arrête pas là. La Poste jouera un rôle actif en distribuant des flyers et en fournissant des informations aux habitants, notamment sur l’importance de s’inscrire sur les registres nominatifs tenus par les communes.

Pour limiter l’inconfort thermique dans les bâtiments scolaires pendant les périodes chaudes, des contrôles seront effectués chaque année dans les académies afin d’évaluer les conditions de rafraîchissement des pièces et des locaux. Un guide national sera également diffusé par le ministère de l’Éducation nationale, recensant les actions visant à atténuer l’impact des vagues de chaleur dans les établissements scolaires.

Le gouvernement travaillera en étroite collaboration avec les mairies, les départements et les régions pour accompagner les mesures de lutte contre les effets de la chaleur. Un fonds vert a été créé pour financer des initiatives telles que la plantation d’arbres, la déminéralisation des cours d’école et la lutte contre les îlots de chaleur. Même si cela peut avoir un impact environnemental, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires n’exclut pas l’installation de la climatisation dans les écoles pour protéger les plus vulnérables.

Enfin, des actions spécifiques seront entreprises pour éviter les reports d’examens dans les bâtiments scolaires en période de chaleur. Des crédits pourront être alloués à la location de bâtiments plus spacieux pouvant accueillir les épreuves du brevet et du baccalauréat. De plus, un guide à destination des entreprises sera créé pour améliorer les conditions de travail et de température dans les bureaux. L’inspection du travail intensifiera ses contrôles afin d’accompagner les entreprises dans la prise en compte du risque de chaleur.

Le Sénat approuve la loi controversée sur l’activation à distance des caméras et des micros des téléphones portables

Mercredi soir, le Sénat a validé le projet de loi justice, malgré l’opposition farouche de la gauche. Cette nouvelle législation permettra aux forces de l’ordre d’activer les micros et/ou les caméras des téléphones portables, sous certaines conditions, dans le cadre d’enquêtes spécifiques.

L’article 3 du projet de loi du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, qui a été examiné en première lecture par les sénateurs, introduit plusieurs modifications dans la procédure pénale. L’une de ces modifications suscite des inquiétudes chez la gauche, les avocats et les associations. Elle autorise le déclenchement à distance des ordinateurs et autres appareils connectés, à l’insu des personnes visées, dans le but de réaliser deux types de surveillance distincts. D’une part, il permet la géolocalisation en temps réel dans certaines infractions, et d’autre part, il autorise l’activation des micros et des caméras pour capturer des sons et des images. Cette disposition ne serait utilisée que dans les affaires de terrorisme, de délinquance et de criminalité organisée.

L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) a vivement critiqué cette mesure, dénonçant une « surenchère sécuritaire » qui transforme tous les objets connectés en « mouchards » potentiels. De son côté, la gauche a tenté, sans succès, de supprimer ou d’atténuer ces dispositions jugées « disproportionnées ». Guy Benarroche, membre du parti écologiste, a déclaré que cela ouvrirait « la porte à une surveillance généralisée ». Le ministre de la Justice, quant à lui, a souligné que ces techniques sont déjà utilisées, mais qu’elles nécessitent l’installation de balises, de micros et de caméras, ce qui comporte des risques pour les enquêteurs. Il a ajouté que cette disposition serait entourée de garanties importantes, notamment en obtenant l’approbation d’un juge pour sa mise en œuvre.

Malgré l’opposition du ministre, le Sénat a adopté un amendement du chef de file des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau. Cet amendement limite la possibilité de recourir à la géolocalisation aux infractions punies d’au moins dix ans d’emprisonnement, au lieu de cinq ans dans la version initiale du texte. De son côté, la gauche aurait souhaité aller plus loin, notamment en incluant explicitement la protection des journalistes, au même titre que les avocats, les magistrats ou les parlementaires.

En plus de l’article 3, le projet de loi prévoit d’autres mesures, notamment l’extension des perquisitions de nuit pour les crimes les plus graves. Le Sénat a également adopté un amendement du gouvernement qui permettra de prolonger, sous certaines conditions, les délais de l’enquête préliminaire.

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