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Coiffure, sophrologie, réflexologie : une alliance au quai Saint-Jean

Ce jeudi après-midi, dans un espace fraîchement réaménagé du 8 quai Saint-Jean, à Blois, une boisson détox, du gâteau, une lumière douce, et de la bonne humeur. L’inauguration du nouveau cabinet de la sophrologue Manon Boisseau et de la réflexologue Isabelle Leverne fut aussi l’occasion d’accueillir, pour la première fois dans ce lieu, la coiffeuse nomade Stéphanie Boireau et son « Salon qui bouge ». Ensemble, elles ont dessiné un événement à la fois singulier et cohérent, articulé autour du soin, de l’écoute, et de la solidarité entre professionnelles.

« C’était le concept de départ : offrir des services à une cliente qui a besoin de détente, de relaxation dans nos différents métiers, que ce soit par la coiffure, par la sophro ou par la réflexo », explique Isabelle Leverne. Mais au-delà de cette complémentarité de pratiques, il s’agit aussi d’un soutien mutuel dans l’entrepreneuriat : « C’était aussi, avant tout, s’entraider. Et donc, quand on dit “s’entraider”, c’est aussi trouver un lieu pour Stéphanie, pour qu’elle puisse se poser », ajoute-t-elle.

Ce lien entre elles n’est pas qu’une bonne entente passagère ; il repose sur des pratiques croisées, partagées, testées les unes avec les autres, afin de parler de leurs métiers en connaissance de cause. « Moi, au départ, je n’avais jamais fait de réflexologie. Et quand je devais en parler — comme on partage le cabinet — j’étais un peu embêtée. Et quand on a commencé à en faire ensemble, là, je savais quoi dire. Et je sais de quoi je parle », poursuit Manon Boisseau.

Stéphanie Boireau voit dans cette coopération une manière concrète d’élargir les horizons des clientes qu’elle accompagne : « Je crois beaucoup à la visibilité collective. C’est un des piliers de mon concept : trouver des partenaires et des lieux partenaires pour pouvoir poser mes ciseaux, mais aussi faire voyager ma clientèle. Leur faire découvrir d’autres lieux, d’autres pratiques, d’autres métiers. Il y a plein de belles choses dans le coin », souligne-t-elle. Cette visibilité n’est pas seulement une stratégie, mais une démarche construite dans le temps, qui crée des dynamiques nouvelles à chaque partenariat. « Ma clientèle me suit et découvre aujourd’hui les propositions de Manon et d’Isabelle. C’est très, très chouette, parce que tout le monde s’enrichit. »

Le lieu lui-même, récemment aménagé, épouse cette intention. « Il y a une partie plus sombre, parce qu’elle n’a pas de fenêtre, et on l’a bien exploitée : en sophrologie, il y a des moments où on a besoin d’être en soi-même, et on privilégie alors l’obscurité. Donc, ça tombe plutôt bien », raconte Manon Boisseau. Petites lumières, mobilier sobre : tout invite à ralentir.

Les client.es qui viennent se faire coiffer découvrent ainsi, parfois sans l’avoir prévu, la réflexologie ou la sophrologie. Par l’ambiance d’abord, par la conversation ensuite. Les idées de formules croisées émergent : « On y réfléchit toutes les trois, où on pourrait associer plusieurs choses : un moment découverte avec la coupe/coiffure, un soin spécifique adapté… et la même chose avec la sophro », note Manon Boisseau.

Le lien entre sophrologie et réflexologie est déjà éprouvé. Isabelle Leverne donne l’exemple d’un accompagnement effectué auprès d’une cliente sujette au stress et à des troubles respiratoires. « On a travaillé d’abord sur la détente, la gestion du stress, puis sur la libération du diaphragme, grâce à la sophrologie. Je trouve que c’est intéressant de faire des ponts entre les différentes pratiques, pour potentialiser et optimiser les résultats. »

L’ambiance qui règne entre les trois femmes n’est pas de façade. Elle se tisse dans les pratiques partagées, dans les échanges de soins autant que de paroles. « On devient des ambassadrices de nos savoirs… et c’est agréable de parler des autres », dit Manon Boisseau. Isabelle Leverne conclut : « On se fait du bien. »

Rien n’est figé, tout est encore en mouvement : le lieu, les formules, les partenariats à venir. Seule certitude : au 8 quai Saint-Jean, à Blois, on trouve « Manon sophro », la réflexologie d’Isabelle Leverne, et une fois par mois l’écoresponsable et engagé « Salon qui bouge ».

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