
Hier, comme chaque année ou presque depuis 2007, le « Good Riddance Day » à Times Square, à New York, a fait parler de lui dans le monde entier. Et l’événement – que l’on pourrait traduire par « Jour du bon débarras » – a peut-être inspiré.
Chaque année le 28 décembre, le Good Riddance Day s’inspire d’une tradition sud-américaine connue sous le nom de « Año Viejo » (Année Vieille). Dans de nombreux pays d’Amérique latine, en particulier en Équateur les gens créent des poupées remplies de vieux vêtements ou de papiers, représentant l’année écoulée, puis les brûlent pour symboliser l’élimination des échecs, des regrets et des mauvais souvenirs de l’année passée, afin d’accueillir la nouvelle année avec espoir et enthousiasme.
À Times Square, la tradition a été adaptée. Les gens sont invités à apporter des documents, des photos, des lettres ou tout autre objet symbolisant de mauvais souvenirs ou des expériences négatives de l’année écoulée, et à les détruire dans un broyeur à papier géant ou d’autres moyens de destruction symbolique. Cela offre une occasion de se défaire physiquement et symboliquement de ces souvenirs négatifs avant le Nouvel An. Thérapie de groupe, Good Riddance Day est donc une manière contemporaine et symbolique de « nettoyer » l’ancienne année et d’accueillir la nouvelle avec un esprit renouvelé.