Gricourt : « Marquer notre attachement à notre République, à notre démocratie »
Depuis le début des violences urbaines, déclenchées par la mort tragique de Nahel, un adolescent tué lors d’un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine) le 27 juin, le pays est en émoi. Ces actes de violence ont pris pour cible les institutions locales, avec pas moins de 99 mairies attaquées. Face à cette situation alarmante, un rassemblement symbolique a été organisé devant les mairies de France à midi, en réponse à l’appel lancé par l’Association des Maires de France (AMF) et l’association d’élus « Ville de France ». À Blois, la mobilisation a été conséquente. Le maire Marc Gricourt a pris la parole devant les élus, les agents, et les citoyens qui s’étaient rassemblés pour dire non aux violences. Dans son discours, il a souligné l’importance de l’unité face à ces événements tragiques qui frappent notre société.
« Si nous avons partagé très majoritairement en France une grande émotion suite au décès du jeune Nahel la semaine dernière, nous faisons confiance en la justice, a déclaré Marc Gricourt. Rien ne justifie les actes qui ont suivi, les émeutes, de destruction, la mise en danger de certaines personnes, la détérioration de biens publics et de biens privés. Nous sommes dans une démocratie et la démocratie nous donne heureusement la possibilité de manifester notre mécontentement, la possibilité de revendications de façon pacifique, ou comme j’ai eu l’occasion de le dire ces derniers jours à l’occasion des échéances électorales. Nous avons aussi ce droit avec notre bulletin de vote. »
Il s’agît de « marquer notre attachement à notre République, à notre démocratie », a ajouté le maire de Blois. « Nous devons évidemment être tous solidaires, que nous vivions dans nos communes rurales, dans nos communes urbaines, qui que nous soyons, nous sommes tous des citoyens français – même sans en avoir forcément la nationalité – à travers notre engagement au service des territoires, au service des autres, au service de l’économie. Donc voilà, nous avons beaucoup d’espérance à partager. Nous avons aussi grande préoccupation. Avec une minute de silence, nous voulons lancer un message d’apaisement. »
