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Le « coup de gueule » de Benjamin Vételé

Dans le cadre de la lutte contre le sans-abrisme, le gouvernement a expliqué en juillet dernier donner un nouveau souffle à son engagement. Cela avec un plan « Logement d’abord » renforcé par une enveloppe budgétaire additionnelle. Entre 2018 et 2022, le premier plan « Logement d’abord » a permis à 440.000 personnes sans domicile de trouver un logement stable. Avec des fonds supplémentaires de 160 millions d’euros d’ici 2027, le « Logement d’abord 2 » se concentre sur cinq priorités majeures. Au-delà de la production de logements abordables et de l’accélération de l’accès au logement, le plan met l’accent sur un accompagnement personnalisé des bénéficiaires. En outre, la prévention des ruptures et la mobilisation des acteurs locaux restent au cœur de cette stratégie.

Ceci étant précisé, il y a des sans-abris, y compris à Blois. Et même des familles, en général étrangères. Cela malgré l’augmentation du nombre de places d’hébergement d’urgence qui ne parvient pas à canaliser les flux. De quoi mettre en colère Benjamin Vételé, 3e adjoint à la ville éducatrice et à la politique de la ville, et conseiller départemental. C’est à ce titre qu’il a passé un « coup de gueule » lors de la session plénière, ce jeudi.

« Je voudrais profiter de cette session pour pousser un coup de gueule contre les services de l’État concernant la question de l’hébergement d’urgence. La situation actuelle, surtout en ce début d’hiver, est inacceptable. Nous voyons des familles, avec de jeunes enfants scolarisés, qui sont encore à la rue. Et la réponse des services de l’État qui nous dit avoir épuisé tous les crédits au mois de juillet, nous demandant de passer notre chemin comme s’il n’y avait rien à voir, c’est tout simplement inadmissible, a lancé l’élu dans la salle Kléber-Loustau. Soit nous parvenons à influencer les politiques nationales sur cette question de l’hébergement d’urgence, soit, par souci d’humanité, nous et d’autres devons intervenir pour garantir qu’aucun enfant ne dorme dehors cet hiver. Peut-être devons-nous agir au nom de la protection de l’enfance. »

En outre, Benjamin Vételé a exprimé sa volonté de voir certaines mesures sociales émerger : « Certes, nos marges de manœuvre sont de plus en plus restreintes, mais elles existent. Nous vous demandons, Monsieur le Président, qu’à l’occasion de la préparation budgétaire, d’autres mesures significatives soient intégrées au budget du département, comme le renforcement du soutien à la restauration scolaire, en mettant en place un quotient familial similaire à celui de nombreux autres départements et régions, et la gratuité des fournitures scolaires. »

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