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Vieira liste les urgences à traiter à Blois

Dans le cadre de nos semaines politiques, Gildas Vieira, président du mouvement La France Autrement, expose ses idées sur un sujet politique relatif à Blois. Aujourd’hui, Gildas Vieira nous livre ses urgences.

« La première urgence, c’est la santé publique. Des choses très réalistes en matière de travail et de promotion de la santé, nous avons un contrat local de santé au niveau de l’Agglo, ce qui nous permet d’avoir une politique de santé un peu globalisée. Sur Blois, il me paraîtrait intéressant d’avoir une réflexion avec les différentes associations et peut-être d’obtenir davantage de financement de la part de l’agence régionale pour renforcer la prévention et la promotion de la santé sur le blésois de manière plus importante. Ce n’est pas très compliqué, c’est une question de mobilisation, avec l’appui des Verts, cela devrait pouvoir se faire rapidement, et c’est l’une des mesures que je souhaite mettre en place rapidement », explique Gildas Vieira.

Et il poursuit : « La deuxième chose concerne l’actualité, car nous avons des quartiers prioritaires qui connaissent des problèmes explosifs. Le gouvernement met en place un plan d’aide avec des subventions importantes qui sont malheureusement débloquées souvent après que la situation ait explosé. J’espère que ces financements contribueront à développer des solutions concernant les questions de logement et d’emploi. En ce qui concerne l’emploi, nous constatons un taux de chômage élevé de 25% chez les jeunes des quartiers prioritaires. Pourquoi ne pas mettre en place une politique de stages pour chaque personne qui en a besoin ? Cela signifie que n’importe quel jeune aujourd’hui, qui a besoin d’un stage, pourrait se voir offrir cette opportunité, que ce soit par la mairie, le Conseil Départemental ou les entreprises du Blésois. Il ne devrait pas y avoir de refus, car cela ne coûterait pas grand-chose. La plupart des stages sont gratuits pour une durée de moins de 2 mois, pour les plus de 2 mois une gratification minime est prévue. Cela pourrait permettre à ces jeunes d’entrer dans la vie active ou d’obtenir un premier CDD qui ouvrirait de nouvelles perspectives. Ce sont de petites mesures, mais elles pourraient faire une grande différence et favoriser une véritable dynamique. »

« Ensuite, je souhaite compléter l’offre de transports en mettant en place 2 navettes supplémentaires pour desservir le centre-ville. Cela peut sembler anecdotique, mais il s’agit de choix importants en matière de politique publique pour dynamiser notre centre-ville. La gratuité des transports en week-end, c’est une initiative que le Conseil régional a récemment lancée. Elle pourrait également être mise en place à Blois. De plus, offrir la gratuité des parkings aux personnes de plus de 70 ans serait une bonne idée, ces personnes âgées, qui ont du mal à se déplacer en centre-ville, pourraient ainsi bénéficier d’un stationnement gratuit et profiter de notre cœur de ville. Ce sont des mesures modestes, mais qui ont beaucoup de sens et qui pourraient apporter une véritable dynamique globale. »

Et Gildas Vieira conclut : « En ce qui concerne le logement, je suis peut-être un peu critique envers les maires adjoints au logement, notamment à Blois, mais je pense que nous pourrions adopter une approche plus proactive. Il est primordial de permettre aux Blésois qui attendent depuis un an pour se loger de trouver des solutions. Beaucoup de ces personnes viennent me voir lors de ma permanence chaque samedi de 10h00 à 12h00, et elles m’appellent également. Les problèmes de logement sont fréquents, car les attentes s’éternisent et beaucoup se retrouvent dans des situations précaires à cause de logements insalubres. Certains me disent qu’à côté de chez eux, il y a 2 ou 3 logements disponibles, mais ils n’ont pas accès à ces opportunités. Je fais de mon mieux pour aider, et bien que les services en charge du logement soient peut-être fatigués de m’entendre, il est évident que la situation est difficile et que les progrès sont lents. Nous avons besoin de solutions d’urgence qui pourraient être mises en place en l’espace d’une année, sincèrement.« 

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Un commentaire

  1. Bonjour Monsieur Vieira,

    Je viens de regarder votre vidéo concernant les urgences du moment sur Blois.
    Je me permets de vous écrire car le 24 novembre 2022 j’ai été élue administratrice locataire
    pour démissionner le 19 juin 2023.
    Il m’était impossible de travailler face à des blocs de béton qui ne veulent rien entendre.
    Je n’entre pas dans le détail des problèmes que certains locataires rencontrent à l’égard
    du bailleur social pour lequel j’étais élue.
    Je vais quand même vous parler d’un cas d’insalubrité dans une cour privée non entretenue
    depuis des années par le locataire. Je suis allée vérifier l’état de celle-ci au mois de mai 2023
    remarquant en effet, que les nuisances olfactives excèdent les inconvénients habituels de la
    proximité entre voisins.
    La locataire occupant l’appartement situé au dessus de celui attenant à cette cour insalubre
    est obligée de vivre les fenêtres fermées pour ne pas respirer ces mauvaises odeurs et de plus
    éviter l’invasion de grosses mouches vertes dans son appartement.
    La saison 2023 s’est malheureusement passée de cette façon malgré les interventions que j’ai
    pu mener auprès de ce bailleur social, qui prétexte avoir tout tenté pour régler le problème.
    Le 31 mai 2023 j’ai rencontré Monsieur le Directeur de la Gestion et du Patrimoine au siège social
    de ce bailleur à Blois. Il me confirme qu’une entreprise est retenue pour venir tondre la pelouse
    aux frais du locataire.
    Evidemment, comme d’habitude rien n’a été fait. J’écris évidemment, car nous sommes habitués de
    recevoir des belles paroles qui n’aboutissent jamais.
    En tant qu’administratrice locataire à l’époque, je me suis demandée comment une entreprise peut-elle
    passer la tondeuse dans une cour avec un portillon fermé à clé, pour éviter à toutes personnes d’entrer
    et de sonner à la porte.
    Je n’ai jamais vu passer la tondeuse sur un terrain encombré de détritus en tout genre, ferraille, bidons,
    nourriture pour chats dans des réceptacles posés au sol en plein soleil l’été, d’où proviennent les grosses
    mouches vertes, attirées par l’odeur de pâté pour chat, qui tourne au soleil.
    Des vêtements qui sèchent, prennent la pluie, sèchent à nouveau sur des portants cassés…. etc.
    Je ne pense pas que les employées soient conditionnés pour débarrasser les lieux avant d’effectuer leur
    travail de tonte.
    Toujours est-il que nous sommes au printemps 2024 et que l’entretien des espaces verts est commencé.
    Les températures du moment et les pluies à venir vont faire pousser l’herbe, (je ne peux parler de pelouse
    comme indiqué plus haut).
    Puisque le bailleur social dit avoir tout essayé par l’envois de courriers en recommandés (accusés réception) ?,
    nommé un huissier de justice, déplacement de la police municipale, solutions inefficaces.
    Le locataire est à jour de ses loyers, donc, nous ne pouvons rien faire d’autre, m’ajoute t on l’an passé.
    Ce locataire est roi ! n’est-ce-pas ?
    La locataire subissant toutes ces nuisances olfactives est, elle aussi, à jour du paiement de ses loyers
    et n’a pas lieu de subir tous ces troubles anormaux causés par son voisin.

    J’espère que vous pourrez donner une suite favorable à ma demande, car cette locataire est fatiguée
    par l’envoi de nombreux courriers, photos, plaintes signées des voisins n’aboutissants à rien, et ce,
    depuis l’année 2012 !

    En vous remerciant à l’avance, j’attends avec confiance votre réponse.

    Veuillez agréer, Monsieur Vieira, l’expression de ma considération distinguée.

    Charlyne ALLOUARD

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