Le prix Emmanuel-Roblès va à Paul Saint Bris
Le prix Emmanuel-Roblès 2024, décerné par les lecteurs d’Agglopolys pour un premier roman francophone, a été attribué à Paul Saint Bris pour son ouvrage « L’allègement des vernis », publié aux éditions Philippe Rey.
Paul Saint Bris, directeur artistique et photographe, explore la restauration de « La Joconde » dans son premier roman « L’allègement des vernis ». Inspiré par son travail dans la publicité et la mode, il interroge notre relation aux images et au temps. Le roman décrit le monde de la restauration au Louvre, secoué par une décision audacieuse de la nouvelle présidente-directrice, de rafraîchir le célèbre tableau de Léonard de Vinci. Saint Bris s’intéresse aux interactions entre artistes et techniciens, et aux implications de manipuler des chefs-d’œuvre. Héritier d’un riche patrimoine culturel, il s’interroge sur la capacité de notre génération à créer des images durables dans un monde saturé de visuels. Cette œuvre est recommandée pour ceux qui s’intéressent à l’art, à la culture, et aux dilemmes modernes de la conservation des œuvres d’art.
En recevant le prix Emmanuel-Roblès à la Halle aux grains, Paul Saint Bris s’est dit sous le coup de l’émotion. « Je suis un peu pris au dépourvu mais je voudrais dire à quel point ces prix de lecteurs sont importants et extraordinaires. J’imagine ce que cela représente, le travail en amont pour sélectionner, des diners tardifs, des conversations animées, l’envie de défendre vigoureusement ses coups de cœur, a commenté l’auteur. C’est cela qui fait vivre la littérature et donne d’autant plus de valeur à ce prix. »
Les autres nommés étaient :
- « Bleu Guitare » de Simon Baril (La tengo)
- « À ceux qui ont tout perdu » d’Avril Bénard (Editions des instants)
- « Et par le pouvoir d’un mot » de Xavier Donzelli (Editions Seghers)
- « Blackout » de Gabriel Henry (Les éditions du Panseur)
- « Un simple dîner » de Cécile Tlili (Calmann Levy)