L’écologiste Nicolas Orgelet candidat aux Sénatoriales
La politique loir-et-chérienne est en ébullition avec l’approche des élections sénatoriales prévues le 24 septembre 2023. En jeu, deux postes de sénateurs pour lesquels entre 8 et 10 postulants se préparent activement.
Nicolas Orgelet, vice-président de la communauté d’agglomération de Blois, a été nommé chef de file par les écologistes (EELV et Génération.s) en vue des prochaines élections sénatoriales. Dans un communiqué de presse, il exprime sa volonté de représenter « la voix de toutes celles et de tous ceux qui s’inscrivent dans une démarche d’apaisement, de soutien aux élus locaux, d’écoute et de renforcement démocratique. »
Fort de son expérience en tant qu’élu engagé, Nicolas Orgelet affirme démontrer chaque jour sa maîtrise des dossiers et ses capacités de travail et de dialogue avec les maires, sans se soucier des étiquettes politiques, afin de construire un idéal d’avenir en accord avec les réalités du terrain. Selon lui, le Sénat doit redevenir un lieu de construction et de débat, et il souhaite porter le germe du renouvellement et des évolutions attendues dans une chambre politique qu’il juge peu représentative de la société et déconnectée du quotidien des maires et des habitants.
En se présentant comme le porte-voix des territoires abandonnés de la République, Nicolas Orgelet compte défendre les intérêts des élus et des habitants, renforcer les solidarités souvent mises à mal et agir dans l’intérêt général de la nation face aux « nombreux défis auxquels nous sommes confrontés ».
Par ailleurs, des discussions sont en cours pour rassembler les forces politiques du département, précise-t-il. Nicolas Orgelet a fait le choix de laisser ouverte la suppléance afin de favoriser cette union et éviter une « dispersion inutile des voix.«
Un point sur les futures Sénatoriales dans le Loir-et-Cher
Catherine Lhéritier, maire de Valloire-sur-Cisse, première vice-présidente du Conseil départemental de Loir-et-Cher et présidente de l’Association des maires de Loir-et-Cher, va dans les jours prochains officialiser sa candidature, rapporte le Petit Solognot. Dans la même famille, Bernard Pillefer, maire de Fréteval et quatrième vice-président du même Département, se lance également dans la course, avec pour suppléante Anne-Laure Chevalier, maire de La Chapelle-Montmartin.
A gauche, Karine Gloanec-Maurin, ancienne parlementaire européenne et actuelle présidente de la Communauté de communes des Collines du Perche, a confirmé sa candidature. Son suppléant est Vincent Robin, maire de Mer.
Christophe Thorin, maire de Mennetou-sur-Cher, est également candidat, avec pour suppléante Catherine Baudouin, maire de Josnes.
Jean-Luc Brault, élu de terrain et président du Val de Cher Controis (Val2C), a présenté sa candidature le 15 juin, avec pour suppléante Béatrice Arruga, adjointe au maire de Vendôme. Jean-Luc Brault, se qualifie de « gaulliste social de gauche ». Il connaît bien les rouages politiques. Il mènera donc une campagne de terrain et de rencontres. Enfin, Marine Bardet du RN va certainement y aller. LFI doit définir sa position.
Il convient de rappeler que les sénatoriales sont un scrutin particulier, sollicitant les grands électeurs (élus municipaux et départementaux) plutôt que les citoyens ordinaires. Les conseillers municipaux ont été désignés le 9 juin. Avec deux sièges en jeu, actuellement occupés par Jean-Paul Prince (MoDem) et Jean-Marie Janssens (groupe UC), partants, l’élection promet d’être passionnante.