Manzila nous présente son premier album et son concert à la Maison de Begon
Notez cette date : vendredi 29 septembre 2023 (à 20h30), le groupe Manzila proposera un concert exceptionnel et gratuit – plein de surprises – à la Maison de Begon, une semaine après la sortie de son premier album sur les plateformes (le 22 septembre) et en physique.
En 2021, une rencontre magique s’est produite dans les environs de Blois, réunissant quatre musiciens, puis cinq, tous animés par le désir ardent de partager leur amour de la musique et de créer quelque chose de vraiment unique. Ainsi naquit le groupe « Manzila, » une véritable maison musicale où chaque musicien a trouvé sa place.
Nous avons pu rencontrer (voir la vidéo ci-dessus) Juliette Mantrand (écriture et chant), Léa Decque, (violoncelle et saxophone soprano), Nadjib Gamoura (guembass et basse), Adhil Mirghani (percussions) et Mirtohid Radfar (daf et oud) à la Maison de Begon.
La signification de « Manzila »
« Manzila, » un mot porteur de sens, résonne en arabe et en farsi (la langue perse) comme « la maison. » Mais il s’agit plus que de simples murs et de toits. « Manzila » incarne l’idée du foyer, de l’endroit où l’on se sent bienvenu, où l’on est libre d’être soi-même. C’est précisément cette sensation d’accueil chaleureux que le groupe Manzila cherche à transmettre à travers sa musique.
Une fusion musicale éclectique
La diversité des origines musicales des membres de Manzila se reflète dans leur musique. Leur création est un melting-pot de traditions musicales variées, allant des mélodies iraniennes de tradition soufie aux rythmes envoûtants du Maghreb et de l’Afrique. Cependant, leur musique n’est pas ancrée uniquement dans le passé, car elle affiche fièrement sa modernité à travers des compositions innovantes.
Textes engagés et mélodies envoûtantes
Les compositions de Manzila sont un témoignage de leur engagement envers la diversité et la révolte bienveillante. Leurs paroles, chantées en français, sont imprégnées de sensibilité et de partage. Les cordes sensibles du oud se mêlent harmonieusement à celles du violoncelle. Le « guembass, » un instrument unique ressemblant à une basse guembri, fusionne avec les rythmes de la calebasse. Le saxophone soprano danse en tandem avec des vocalises envoûtantes. Au sein de cet ensemble harmonieux, la musique de Manzila donne voix à notre monde et à son désir inaltérable de liberté.
