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Marc Gricourt : « Nous sommes un parti de gouvernement »

Comme en 2022, et pour la quatrième fois de rang, les universités d’été du Parti Socialiste – ou Campus socialiste – se tiennent à Blois, à la Halle aux Grains, à l’Hôtel de Ville, aux Lobis (pour la partie cinéma), à l’auditorium Samuel-Paty, et à la Maison des Provinces. Logiquement, c’est Marc Gricourt, maire socialiste de Blois, qui s’est chargé du lancement officiel de l’événement politique.

« Je ne sais pas combien il faut d’années pour parler d’habitude, mais pour la 4e édition, je me dis qu’il y a au moins une satisfaction partagée, a commenté l’édile, optimiste pour la suite. Vous allez faire de ce cru 2023, j’en suis convaincu, un grand cru en faveur de nos idées, de notre idéal commun, de nos valeurs, pour à notre juste place, apporter des réponses à nos concitoyens face à tous les défis qui sont devant nous. »

Marc Gricourt a donné le cap aux élus, dirigeants et militants du parti. « Ce campus, c’est notre obligation collective de rendre la parole socialiste audible et porteuse d’espoir face à un gouvernement et un président de la République qui, depuis 6 ans, est sanglé dans l’inaction climatique. Il s’évertue à remettre en cause les droits sociaux en usant d’un libéralisme dépassé, entretient les ambiguïtés vis-à-vis d’une droite perdue et d’une extrême droite en embuscade, a commenté le maire de Blois. Ce campus est aussi notre obligation collective pour la gauche qui doit dans son ensemble trouver le chemin de l’unité et du respect réciproque pour incarner demain une alternative crédible. Et là je crains que nous en soyons encore un peu loin… »

L’élu blésois a désigné sa ville comme exemple : « Notre gestion des collectivités, comme ici à Blois depuis 2008, dans l’unité de la gauche, confirme ce que nous sommes capables de porter en termes de politique publique en réponse aux défis climatiques, sociaux et éducatifs. Les questions d’accès au sport et à la culture pour tous, la question de la défense des droits, de la lutte contre les inégalités, des injustices, les discriminations. Mais aussi des politiques en faveur de la tranquillité publique, de la sécurité, de la prévention. Là où nous sommes, et nous devons l’affirmer de façon factuelle, nous sommes meilleurs que la droite. Et puis les questions aussi de démocratie permanente qui nous permettent aussi d’associer nos concitoyens. Nous sommes un parti de gouvernement. Nous avons démontré tout ce que nous pouvions apporter à notre pays. Nous avons aussi été porteurs de grande déception, mais nous restons, et nous devons rester fidèles à nos valeurs, à toujours chercher la vérité et la tirer, à anticiper les besoins vis-à-vis d’un monde qui pénalise toujours les plus faibles partout sur la planète. Nous n’avons plus les moyens de dominer le débat à gauche, mais gardons un responsabilité d’en assurer la tenue et la bonne tenue vis-à-vis de celles et ceux qui ont besoin de nous pour garantir des chemins de progrès pour le plus grand nombre. La gauche a besoin d’un parti socialiste fort, rassemblé, et c’est toute la démarche engagée par Olivier (Faure). Cela passe évidemment et d’abord par un respect entre nous et je souhaite que Blois ne soit pas d’une façon ou d’une autre l’occasion de refaire ce qu’on pourrait appeler le match de Marseille. Je souhaite au contraire que la douceur de vie du Val de Loire, reconnue depuis de longs siècles, irrigue chacune de nos paroles de la sérénité que réclament les débats de qualité. Que toujours nous nous souvenions, que ce qui fait camaraderie, c’est aussi la fraternité, et qu’au bout du compte nous gardions bien à l’esprit que notre engagement commun nous dépasse, qu’il n’est que la construction progressive d’une force capable de soulever des montagnes. Si nous gardons le cœur battant. »

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