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Marcel Achard : Regard sur la vie d’un artiste multifacette

Marcel Achard (1899-1974) était un dramaturge, scénariste et romancier français dont la sépulture est à La Chaussée-Saint-Victor. Académicien à compter de 1959 (siège 21), l’Immortel aux grosses lunettes est considéré comme une figure marquante de la vie culturelle française du XXe siècle. Multifacette, il a été auteur et acteur de boulevard, de comédies légères qui se devaient d’apporter de la joie, notamment durant l’entre-deux-guerres. Il a participé à une dizaine de longs métrages (MayerlingGribouille, Les Petites du quai aux FleursMadame de…La Femme et le Pantin). La vie est belle (1928) aura été son tremplin, au point de devenir un maître du théâtre de boulevard.

Jeunesse de Marcel Achard

Le Lyonnais Marcel-Augustin Ferréol Achard passe sa jeunesse dans le petit café-tabac de son père. Il dit à son sujet : « Mon père avait épousé la fille de sa sœur. De sorte que mon grand-père était en même temps mon arrière-grand-père, mon père, mon grand-oncle et ma mère ma cousine germaine. »

Direction Paris

À dix-huit ans il monte à Paris, avec 500 francs en poche. Après quelques temps, il débute sa carrière comme souffleur de théâtre au Vieux-Colombier. Doté d’un excellent contrôle de sa voix, il est captivé par la scène, et… les actrices. Il se dit que, troublé par les jambes des comédiennes, il en oublia même de souffler leur texte et se fit renvoyer.

C’est comme journaliste à L’Œuvre qu’il rebondit. Et qu’il se consacre à l’écriture, y compris dramatique. Sa première pièce, La Messe est dite, ne fonctionne pas. La troisième, Voulez-vous jouer avec moâ ? (1924), est un tournant. Il touche au succès en tant qu’auteur et acteur sur la scène de L’Atelier. Le jeune Marcel apparait également dans des films muets.

Personnage joyeux, il est un auteur avec un patte propre, puisqu’on parle de personnages achardiens. Son travail dépasse les frontières avec Jean de la Lune (1929). Ainsi, ses œuvres théâtrales se jouent avec succès dans la plupart des pays d’Europe avant la seconde guerre mondiale.

« Amour, mélancolie, poésie et humour sont les mots qui définissent le théâtre de Marcel Achard », estime l’Académie française. Qui cite ces créations comme notables : Domino (1932), Noix de coco (1936), Adams (1939), Auprès de ma blonde (1946), Nous irons à Valparaiso (1947), Le Moulin de la Galette (1951), Les Compagnons de la marjolaine (1953), Patate (1954), L’Idiote (1960). En 2024, il sera question de commémorer les 50 ans de la mort de Marcel Achard du côté de La Chaussée-Saint-Victor, où il a souhaité reposer parce qu’il appréciait sa quiétude et sa douceur.

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