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Plastique, Turquie, Twitter : l’actualité ce lundi 29 mai 2023

Quelle est l’actualité du jour ? Nous vous proposons ici un tour d’horizon de ce qu’il se passe à Blois, en France, dans le monde. Tout d’abord, la lutte contre la pollution plastique qui doit connaître un tournant majeur :

Des négociateurs internationaux à Paris pour lutter contre la pollution plastique et élaborer un traité juridiquement contraignant

Les négociateurs de 175 États se réunissent à Paris pour participer à une deuxième session de discussions en vue d’élaborer un traité juridiquement contraignant visant à mettre un terme à la production plastique. Un événement de haut niveau, organisé par la France à l’Unesco, a été organisé pour donner une impulsion politique aux débats. Cette rencontre a réuni une quarantaine de représentants d’États du monde entier, dont la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et son homologue à la Transition écologique, Christophe Béchu.

Les discussions s’ouvrent à Paris avec des ambitions divergentes

Les véritables discussions débuteront lors de cette session à Paris, où les nations présentes affichent des ambitions divergentes. Elles sont soumises à la pression des industriels d’un côté et des ONG de l’autre. L’objectif global est de parvenir à un traité international contraignant pour mettre un terme à la production et à l’utilisation effrénées de plastiques.

La situation alarmante de la pollution plastique

La pollution plastique représente un défi majeur pour l’environnement. Le plastique, dérivé du pétrole, est omniprésent dans notre société. Sa production annuelle a plus que doublé en 20 ans, atteignant 460 millions de tonnes, avec une perspective de triplement d’ici à 2060 si aucune action n’est entreprise. Les conséquences de cette augmentation sont préoccupantes, avec des déchets plastiques se retrouvant dans les océans, la banquise, l’estomac des oiseaux et même au sommet des montagnes.

Les enjeux environnementaux et climatiques liés au plastique

La pollution plastique a un impact significatif sur l’environnement et contribue au réchauffement climatique. En 2019, elle représentait 1,8 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit 3,4 % des émissions mondiales. Ce chiffre pourrait plus que doubler d’ici à 2060 selon l’OCDE. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour réduire la dépendance au plastique et encourager le recyclage.

Les positions contrastées des pays et l’influence de l’industrie plastique

Les pays participants adoptent des positions contrastées. Certains, notamment ceux d’Asie et des États-Unis, pourraient être plus timorés et insister sur la nécessité de recycler et de lutter contre les déchets abandonnés. D’autre part, l’industrie plastique, avec des producteurs de PVC, PE et PP en tête, continue de promouvoir une production exponentielle, peu importe les conséquences environnementales.

Réélection de Recep Tayyip Erdogan à la tête de la Turquie

Dans l’actualité, Recep Tayyip Erdogan, le leader indéboulonnable de la Turquie, a été réélu dimanche pour un mandat de cinq ans supplémentaires, appelant son pays à faire preuve de solidarité et d’unité face aux défis qui l’attendent. Debout sur un bus devant sa résidence à Istanbul, du côté asiatique du Bosphore, le président de 69 ans, au pouvoir depuis 20 ans, a revendiqué sa victoire en début de soirée, entouré d’une foule enthousiaste agitant des drapeaux rouges.

« La Turquie a gagné ! »

« Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années », a-t-il déclaré à l’issue d’une élection qui l’a contraint à un second tour pour la première fois. À son retour à Ankara en pleine nuit, il a été accueilli en rock star par des dizaines de milliers de partisans qui l’attendaient depuis des heures devant le palais présidentiel, où il n’a pas manqué de huer son adversaire malheureux, Kemal Kiliçdaroglu.

Avant d’estimer qu’il était temps de mettre de côté les disputes de la campagne électorale et de parvenir à l’unité et à la solidarité autour des rêves de notre nation. « La Turquie a gagné ! », a-t-il lancé, entre deux portraits géants projetés sur la façade monumentale : le sien et celui de son illustre prédécesseur, Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République qui célèbre cette année son centenaire.

Pari perdu d’une « démocratie apaisée »

Selon les résultats portant sur plus de 99,85 % des bulletins, le chef de l’État a obtenu 52,16 % des suffrages, contre 47,84 % pour le candidat social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, qui, à 74 ans, a perdu son pari d’une « démocratie apaisée » qu’il avait promis. La commission électorale turque (YSK) a confirmé dans la soirée la victoire d’Erdogan et publiera les résultats définitifs en début de semaine.

En soirée, des rassemblements spontanés se sont formés devant le siège de son parti, l’AKP, à Istanbul, où les rues résonnaient de coups de klaxons. Une foule considérable s’est également massée devant le palais présidentiel à Ankara pour l’attendre, témoignant ainsi de l’ampleur du soutien populaire dont bénéficie encore Erdogan.

Le réseau social Twitter se retire du Code européen de bonnes pratiques contre la désinformation

Le commissaire européen à l’Industrie, Thierry Breton, a annoncé que Twitter a décidé de quitter le Code de bonnes pratiques de l’UE contre la désinformation en ligne. Cependant, il a souligné que les obligations de la plateforme demeurent et a averti que la lutte contre la désinformation sera une obligation légale en vertu de la loi sur les services numériques (DSA) à partir du 25 août. Thierry Breton a rappelé que les équipes européennes seront prêtes à faire appliquer la loi, prévenant ainsi Twitter qu’il ne pourra pas se soustraire à ses responsabilités.

Des audits préalables pour les géants de la Silicon Valley

En préparation de l’entrée en vigueur de la réglementation, Thierry Breton prévoit de se rendre en Californie pour rencontrer les géants de la Silicon Valley. Il leur propose de passer des audits « à blanc », c’est-à-dire préalables et sans conséquence en cas d’infraction. À partir de fin août, ces entreprises seront placées sous la surveillance de la Commission européenne et soumises à des règles renforcées, notamment l’obligation d’un audit annuel indépendant pour garantir leur efficacité dans la lutte contre la désinformation, la haine en ligne et les contrefaçons.

Le Code européen de bonnes pratiques et les engagements des signataires

Le Code européen de bonnes pratiques, lancé en 2018 et renforcé depuis, regroupe une trentaine de signataires, parmi lesquels les géants d’internet Meta, Google, Microsoft, TikTok, ainsi que des plateformes plus petites, des professionnels de la publicité, des fact-checkeurs et des ONG. Ce code comprend une quarantaine d’engagements visant à renforcer la coopération avec les fact-checkeurs et à empêcher les sites diffusant de fausses informations de bénéficier de publicités.

Les controverses entourant Twitter et les nouvelles règles européennes

Depuis le rachat de Twitter il y a six mois, la gestion de l’entreprise et le règlement de la plateforme suscitent régulièrement la polémique. L’assouplissement de la modération des contenus problématiques par le milliardaire Elon Musk a été une aubaine pour de nombreux comptes bannis après avoir tenu des propos polémiques ou trompeurs sur l’actualité. Cependant, à partir du 25 août, de nouvelles règles européennes s’appliqueront à certaines plateformes numériques pour lutter contre la désinformation.

Twitter risque d’être banni de l’Union européenne

Le ministre chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot, a déclaré que Twitter sera banni de l’Union européenne s’il ne se conforme pas aux règles. Les plateformes qui ne respecteront pas ces règles risqueront des amendes allant jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires.

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