Poolidor et Çigàny Möhawk programmés au Chato’do
La fusion sera le mot d’ordre en décembre dans la salle du Chato’do. Entre la fusion de Poolidor et celle de Çigàny Möhawk (déjà programmé cet été), de nouveaux horizons musicaux se profilent pour bien finir l’année.
Poolidor : Une fusion électro-trad
Jeudi 7 décembre 2023, Poolidor, le duo dynamique de musique électronique, montera sur scène du Chato’do à 19h30 pour un concert gratuit qui promet une expérience sonore hors du commun. Connus pour leur capacité à fusionner les musiques traditionnelles du centre de la France et du nord de l’Afrique, Poolidor offre un son brut et hypnotique, une aventure à la fois rutilante et enracinée.
Sur scène, c’est un dialogue entre deux instruments rotatifs : d’un côté, une vielle à roue traditionnelle, de l’autre, une platine vinyle moderne. Cette rencontre insolite est complétée par des machines, un synthétiseur et un violon, créant un paysage sonore riche et multiculturel. Les deux musiciens derrière Poolidor, complices depuis de nombreuses années, utilisent leur expérience de la scène pour créer une transe. Leur complicité est palpable, rendant chaque performance unique et mémorable.
Le concert de ce soir est d’autant plus spécial avec la présence de Bachir Rouimi, un chanteur percussionniste marocain de renommée internationale dans le monde de la World music. Sa participation apporte une dimension supplémentaire au spectacle, en nous transportant au cœur du Maghreb.
Çigàny Möhawk : fusion explosive du punk et du tzigane
Le Chato’do accueillera une semaine plus tard (toujours à 19h30) Çigàny Möhawk, un quatuor blésois audacieux et novateur. Lauréats du prestigieux programme d’accompagnement « La Crème Polaire » du Studio Pôle Nord, ces artistes locaux sont prêts à faire vibrer le public avec leur mélange explosif de musique tzigane et de punk.
Depuis 2019, Çigàny Möhawk ébranle la scène musicale avec son style unique, combinant les chansons tziganes traditionnelles avec des saturations puissantes et des rythmiques basse/batterie lourdes. Leur musique, une collision entre le passé et le présent, crée une expérience immersive où la voix oscille entre la rage et l’évanescence, se frayant un chemin à travers le chaos sonore. Au cœur de cette tempête musicale, un accordéon virevoltant évoque à la fois la divinité et la folie, apportant une touche mélodique et lyrique au milieu de l’énergie brute du groupe.
L’histoire de Çigàny Möhawk est aussi diverse que leur musique. D’un côté, il y a l’expérience des concerts punk dans les squats, garages et granges d’Europe, et de l’autre, les fêtes de famille empreintes de chansons manouches accueillant l’aube. C’est de cette dualité que Çigàny Möhawk tire son essence, mélangeant ces deux mondes pour créer quelque chose de complètement unique.
