Chaque 5 janvier, c’est « Ichigo no Hi » (Jour de la Fraise) au Japon. Etonnante date choisie en raison d’un jeu de mots en japonais : « ichigo », qui signifie fraise, peut être décomposé en « ichi » (1) et « go » (5), correspondant ainsi au 5 janvier (1/5).
Cette tradition unique et sucrée est célébré chaque début d’année, avec par exemple des menus spéciaux à base de fraises dans certains restaurants ou des promotions sur des produits à la fraise dans les magasins… De plus, le 15 de chaque mois est également considéré techniquement comme Ichigo no Hi, avec certaines opérations commerciales autour de la fraise.
La saison des fraises s’étend au Japon sur une période assez longue, couvrant l’hiver et le printemps, grâce notamment à l’utilisation de serres. Les mois de janvier à avril constituent la période de pointe pour la dégustation et la cueillette de fraises fraîches.
Le Jour de la Fraise est une célébration relativement populaire au Japon, bien qu’elle soit considérée comme une fête non officielle. La popularité de la fraise au Japon est bien établie. Elles sont le fruit le plus apprécié au Japon, où elles sont utilisées dans diverses préparations culinaires, comme les Ichigo Daifuku. L’introduction des fraises au Japon remonte au milieu des années 1800, et elles étaient d’abord considérées comme des plantes ornementales. Cependant, grâce à des avancées dans la culture de la fraise, notamment en matière de serres, la production a augmenté après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, le Japon produit plus de 200 variétés de fraises, avec des variétés comme Tochiotome et Amaou étant parmi les plus populaires.
Un autre sens
En plus de célébrer le fruit, Ichigo no Hi a aussi une signification particulière pour les jeunes de 15 ans qui passent leurs examens d’entrée au lycée au Japon autour de la mi-janvier. Ces jeunes sont parfois surnommés la « Génération des Fraises », pour leur vulnérabilité supposée.