Rassemblement contre les violences policières devant la préfecture
A la contestation contre la réforme des retraites s’est ajoutée, ce jeudi soir, nationalement, celle contre les violences dites policières. Cela suite aux événements lors de certains cortèges, et samedi à Saint-Soline (Deux-Sèvres), autour d’une Méga-bassine.
Devant les préfectures du pays, des rassemblements se sont constitués. A Paris, 4500 personnes (selon la préfecture de police) se sont retrouvés devant l’hôtel de vie. La réunion s’est muée ensuite en manifestations sauvages en petits groupes. A Saint-Etienne, on a dénombré 500 manifestants, 200 à Annecy, 400 à Dijon, 150 à Orléans, 300 à Strasbourg, 200 à Bordeaux, 400 à Limoges, 350 à Marseille, 200 à Laval, 200 à Valence, et environ 350 à Blois. Ce qui place la ville du Loir-et-Cher dans le top de la contestation nationale.
« Entraînant le pays dans un cycle provocation-répression bien connu, le président essaye de nous entraîner dans une rhétorique de guerre civile. Nous avons pris la parole pour dénoncer… », explique le PCF. « Des manifs contre la réforme des retraites à Sainte-Soline le problème n’est pas les fonctionnaires de police mais la doctrine d’emploi dévoyée mise en œuvre par un ministre de l’intérieur désormais menteur. En transformant les forces de l’ordre en miliciens, Darmanin et Macron mettent en danger les fonctionnaires mais aussi un pacte républicain déjà fragilisé. Nous demandons la dissolution de la Brav-M et le transfert des missions et moyens de l’IGPN au défenseur des droits. »