Le 27 janvier a lieu la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité. Chaque année, cette date permet d’engager une réflexion sur la Shoah et les génocides reconnus.
Les histoires des victimes doivent être racontées, afin que nous puissions apprendre des erreurs du passé. Et nous devons travailler ensemble pour prévenir de futures atrocités. Ce n’est qu’en faisant ces choses que nous pouvons espérer honorer la mémoire de ceux qui ont été perdus et faire en sorte que de telles tragédies ne se reproduisent plus jamais.
Un passé récent chargé
Le XXe siècle a été marqué par certaines des pires atrocités de l’histoire de l’humanité, notamment l’Holocauste, le génocide rwandais et la guerre de Bosnie. Dans chacun de ces cas, des civils innocents ont été ciblés pour être exterminés en raison de leur groupe ethnique ou religieux. La communauté internationale a répondu à ces atrocités en établissant des lois et des institutions pour prévenir de futurs génocides.
La Convention des Nations Unies de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide est une étape importante dans cet effort. Ce traité définit le génocide comme « l’un quelconque des actes suivants commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux », y compris le meurtre de membres du groupe ; causer des dommages corporels ou mentaux graves aux membres du groupe ; infliger délibérément au groupe des conditions censées entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; imposer des mesures destinées à empêcher les naissances au sein du groupe; et le transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.
Des génocides au présent
Malgré ces efforts, des génocides continuent de se produire dans le monde. Ces dernières années, nous avons assisté à des massacres notamment au Darfour, au Soudan, en Syrie, ou en Birmanie. Pour prévenir efficacement de futurs génocides, il est essentiel que nous travaillions ensemble en tant que communauté internationale. Cela signifie soutenir des organisations internationales telles que les Nations Unies et tenir les pays individuels responsables de leurs actions. C’est aussi se renseigner sur ces enjeux afin d’être des citoyens mieux informés et de faire entendre notre voix sur cet enjeu important.
Comment se souvenir des victimes des génocides
En racontant leurs histoires. Cela nous permet de garder leur mémoire vivante et de veiller à ce que de telles atrocités ne soient jamais oubliées. Il existe de nombreuses façons de raconter les histoires des victimes du génocide, par exemple à travers des livres, des films et des musées.
En éduquant
Nous pouvons également nous souvenir des victimes du génocide en travaillant à la prévention de futurs crimes contre l’humanité. Cela inclut d’éduquer les autres sur les dangers de la haine et du sectarisme, ainsi que de travailler à promouvoir la paix et la compréhension entre différents groupes de personnes. Nous devons également nous dresser contre ceux qui commettent de tels crimes et travailler pour les traduire en justice.
Le dernier mot
Il est important que nous nous souvenions des victimes des génocides et que nous travaillions ensemble pour prévenir de futurs crimes contre l’humanité. En racontant les histoires des victimes et en travaillant pour prévenir de futures atrocités, nous pouvons honorer leur mémoire et travailler à créer un avenir meilleur pour tous.