Tiers-lieu éco-culturel, le Houppier s’ouvre

Ce dimanche 26 janvier 2025, le Houppier, nouveau tiers-lieu, ouvrait ses portes pour une journée de présentation et de co-construction. Ce lieu, ancienne maison forestière (1 Allée de Bury), avec 5 000 m² de terrain, se veut un espace d’expérimentation et de partage autour de l’écologie, de la culture et du mieux-vivre ensemble. Thierry et Virginie, les porteurs de ce projet, ont détaillé leurs objectifs et les activités qui pourraient bientôt s’y déployer.
« Nous sommes très heureux de vous accueillir au Houppier », a introduit Virginie, pleine d’enthousiasme devant une quarantaine de personnes. « On avait envie de vous faire venir pour recueillir vos idées, vos envies pour ce lieu, même si vous ne le connaissez pas encore. » Cette invitation au dialogue a permis aux participant.es de découvrir les valeurs fondamentales du Houppier, portées par une vision simple et claire résumée en trois verbes : découvrir, expérimenter et partager.

Un projet ancré dans la nature
Le Houppier tire son nom de la partie supérieure de l’arbre – « les branches, ramures et feuillages, c’est ce qu’on appelle le houppier », a expliqué Virginie. « C’est finalement la partie de l’arbre la plus exposée à la lumière. C’est ça qui nous a plu dans ce mot. » Ce nom symbolise l’ouverture à la lumière, aux idées, mais aussi le lien intime avec la nature, au cœur de ce projet.
Le Houppier prévoit des activités collectives autour de trois axes : forêt & végétal ; écologie & biodiversité ; « Bien Vivre ». Les participant.es ont proposé la création de « jeux végétaux », des ateliers autour des plantes comestibles, les oiseaux, les insectes, les champignons, la réparation de vélos, la cuisine végétale, le théâtre, mais aussi un café associatif, des méditations en nature, de l’œnologie avec des bains sonores, des contes, etc.

Des axes écologiques et communautaires
Le Houppier se donne également pour mission de sensibiliser à l’écologie par des activités concrètes : chantiers participatifs d’éco-construction, conférences sur les sols et la biodiversité, ou encore trocs de plantes et graines. « On adore la forêt, on la connaît un peu, mais nous ne sommes pas des experts », a reconnu Virginie, avant d’ajouter : « C’est pour cela qu’on fera venir des spécialistes pour enrichir nos savoirs et les vôtres. » Thierry a évoqué les travaux en cours pour rénover le bâtiment, dans un souci de durabilité et de confort : « Ça devrait être terminé courant juillet, avec une ouverture officielle prévue fin septembre ou début octobre. »

Le bien-vivre au cœur du projet
Un des piliers du Houppier est le « bien vivre », qu’il s’agisse de moments de détente ou d’activités autour du bien-être. Le tiers-lieu proposera des cours de yoga, des ateliers de sophrologie, des spectacles et des soirées conviviales. Une bibliothèque engagée viendra compléter le tiers-lieu, dédiée à l’écologie, au végétal et au low-tech. « Ce sera dans une petite pièce qu’on appelle le boudoir bibliothèque. Toute petite, mais très cosy », a décrit Virginie.
Les dimensions humaines et communautaires sont au centre des préoccupations. « Ce qui m’anime, c’est la relation avec l’autre », a confié Thierry. « Que ce soit un arbre ou un humain, pour moi, ça génère quelque chose qui m’anime, et c’est ça, mon leitmotiv pour ce lieu. »

Un lieu participatif et évolutif
Le Houppier prévoit d’organiser un événement par mois dès mars 2024, avec un temps fort prévu en juin pour la nouvelle édition des Nuits des Forêts. Ce festival national vise à reconnecter les citoyens à leur forêt à travers des activités artistiques et scientifiques. « L’année dernière, malgré une météo détestable, on a accueilli plus de 70 personnes en deux jours », a rappelé Virginie, espérant que l’édition 2025 connaîtra une météo clémente.
Avec ce projet, Thierry et Virginie ambitionnent de créer un lieu chaleureux et inspirant, où chacun pourra trouver sa place selon ses envies et ses talents. Un pari audacieux qui s’appuie sur une dynamique collective et sur l’amour de la nature.
