Un week-end de projections, débats et animations à Marolles autour de l’agriculture et de l’eau

Le weekend du 29 et 30 mars 2025, Marolles accueillera la deuxième édition de La nature au futur, un événement porté par La Maison des Éphémères qui mettra à l’honneur les liens entre agriculture et gestion de l’eau. Projections, débats et animations ponctueront ce week-end de sensibilisation, avec la volonté d’ouvrir un dialogue apaisé et constructif sur ces enjeux cruciaux.

La nature au futur II
Pour cette deuxième édition de La nature au futur, l’accent sera donc mis sur la question de l’eau et de l’agriculture. L’événement débutera le samedi après-midi (14h) par une balade chantée dans la vallée de la Grand Pierre, avec un départ depuis La Closerie. Une lecture à la bibliothèque et la présentation de la mallette de jeu In’pact viendront enrichir cette première partie. En fin de journée, la salle des fêtes de Marolles accueillera la projection (à 17h) du documentaire La théorie du boxeur, réalisé par Nathanaël Coste. « On renouvelle La nature au futur sous une autre forme, avec du ciné-débat », explique Hélène Devoye, présidente de l’association.
Ce documentaire sorti en 2023 traite de quatre axes majeurs : « le partage de l’eau, la résilience alimentaire, la perte de biodiversité et le futur de notre agriculture« , détaille Hélène Gazo, secrétaire de l’association. L’intérêt de ce film, selon les organisatrices, est qu’il évite d’opposer les différents modèles agricoles. « Ce qu’on a trouvé vraiment intéressant, c’est qu’on a un film qui est assez factuel et qui est vraiment ouvert à tout ce qui se passe. Et c’est ça qu’on a trouvé intéressant, parce que ça permet d’exclure personne et on ne peut pas se permettre d’exclure qui que ce soit de ces discussions-là », insiste Hélène Gazo. L’échange qui suivra la projection devra répondre à cette exigence de dialogue apaisé. « De toute façon le film en lui-même vraiment implique cela. On n’est pas là pour s’opposer, on n’est pas là pour montrer du doigt, et on est là pour discuter« , explique la secrétaire. « Evidemment, il y a des avis divergents, mais les solutions sont multiples et c’est ça aussi qu’on veut montrer.«
Le dimanche matin (10h), un ciné-débat consacré au jeune public prendra le relais, avec la projection de S’il vous plaît, gouttelettes ! et Un monde de plastique. Le premier film est un court métrage d’animation de 5 minutes qui met en scène Ponkina, une petite fille qui adore jouer avec l’eau, parfois au point de la gaspiller. Un jour, confrontée à une pénurie soudaine, elle décide de partir à la recherche de la source de cette ressource précieuse. Quant à Un monde de plastique, ce court métrage réalisé en 2022 par Pierre-Antoine Carpentier suit quatre enfants qui, en explorant une plage à la recherche de trésors laissés par les touristes, ne trouvent que des déchets plastiques. Conscients des dangers que ces détritus représentent pour la faune marine, ils décident d’agir contre cette pollution.
On le comprend, ce dimanche matin l’objectif sera de sensibiliser les enfants et, à travers eux, leurs familles. « C’est le but, ils sont un vecteur de sensibilisation très important parce qu’ils sont très à l’écoute de ce qui se passe et c’est eux qui vont engendrer justement les conversations à la maison, ça on le sait bien, ça peut être des éléments déclencheurs dans les maisons« , soulignent les organisatrices. Un échange suivra la projection, animé en partie par un enfant, pour permettre aux jeunes spectateurs d’exprimer leur ressenti et leurs idées.
L’événement se poursuivra avec une animation autour de la mare du CJNA. « C’est un autre œil sur l’eau, c’est cette richesse et cette biodiversité qu’elle apporte« , explique Hélène Devoye. L’événement, gratuit, bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, dont le Plan Alimentaire Territorial (PAT), le CDPNE et l’association In’pact.
L’association La Maison des Éphémères poursuit par ailleurs son engagement en faveur de l’environnement avec un projet de plantation de haies prévu pour l’automne, en partenariat avec la MAIF et la commune. « La plantation de haies, elle est aussi liée à la problématique de l’eau, puisque une haie, ça retient l’eau, ça évite le ruissellement et ça permet à l’eau de s’infiltrer. Tout est lié de toute façon« , conclut Hélène Gazo.
La Maison des Éphémères
L’histoire de La Maison des Éphémères commence en 2020, lors du confinement. Hélène Gazo et Hélène Devoye se rencontrent alors à Marolles, dans le cadre d’une distribution de pain mise en place sur la commune. Très vite, cette initiative évolue en un micro-marché, puis en un projet plus large. « On a eu envie d’aller un peu plus loin et de proposer une structure qui permette de proposer différentes activités, des activités hebdomadaires, de méditation entre autres, et ensuite aussi d’avoir des événements du coup liés plus à l’environnement« , explique Hélène Gazo. Depuis, l’association s’articule autour d’une double dynamique, avec d’un côté des rendez-vous réguliers et de l’autre des événements ponctuels.

« Les thématiques sont le bien-être et l’écologie, la préservation de l’environnement« , poursuit Hélène Devoye. « Il y a un atelier méditation toutes les semaines, un atelier loisirs créatifs aussi toutes les semaines, c’est le jeudi. Et cette année, depuis deux ans, on a aussi des cours de gym énergétique, donc le Tai Chi, le Qi Gong, et aussi depuis cette année un atelier Kung Fu avec des jeunes et des adultes.«
Les projets portés par l’association ne cessent de se développer. Un atelier Upcycling de vêtements a ainsi vu le jour, organisé tous les trois mois. Cet atelier est né suite la gratiféria organisé l’année dernière. Prochaine session, ce samedi 15 mars à 14 heures.