A Blois un Bureau des langues cool pour converser en anglais et espagnol

Quand L’Hôte Bureau, à Blois, se transforme le temps d’un début de soirée en café des langues, il se nomme Bureau des langues car il n’est pas café. Un intitulé qui sonne comme le Bureau des légendes, mais à Blois on se concentre là sur les langues qui ne sont pas de bois mais plutôt anglaise ou espagnole.
Autrement dit, un vendredi par mois, le Bureau des langues permet de converser librement et sans pression sur différents thèmes, dans une autre langue que le français. A ce stade en anglais ou en espagnol. Et la participation est libre.
Lancé par Graziella, ex-animatrice du café des langues à Landes-le-Gaulois, le Bureau des langues à Blois, co-animé par Pierre (qui est britannique), se veut convivial avant tout, comme nous avons pu le vérifier. On peut y parler espagnol ou anglais, ou les deux alternativement. « On peut échanger un petit quart d’heure en espagnol, et après on revient dans le groupe anglais, c’est très libre en fait », nous explique Grazziela qui entend faire croitre la communauté comme précédemment à Landes-le-Gaulois. « Voir une personne qui progresse dans une langue étrangère, ça me plaît beaucoup ! Et se retrouver ici deux heures par mois, c’est faisable. »
Les participants sont pour beaucoup des actifs qui veulent se perfectionner, travailler leur accent, pratiquer, parfois dans un but de voyage. En conséquence, les prochains rendez-vous auront des thèmes, le sport, le voyage, etc.
L’objectif est à ce stade de faire croitre le noyau dur tout en tissant des liens. « En décembre, ce n’était que notre troisième session, et avec les autres personnes qui étaient là, on parlait peut-être de faire un voyage commun en Écosse, parce qu’on aimait toutes et tous l’Écosse, nous confie Graziella. L’idée est de progresser en anglais, et peut-être que dans un an, on partira ensemble. Donc, c’est chouette, c’est très humain ! C’est l’intérêt, je trouve que c’est très enrichissant que chacun soit une pièce du puzzle. »

D’autres idées sont en germe autour du Bureau des langues. « Pourquoi pas un week-end faire une randonnée, par exemple en bord de Loire, décrire ce que l’on voit, ce que l’on aime, etc., mais dans une langue étrangère, car on sait qu’à l’extérieur, en pleine nature, le cerveau fonctionne différemment, on mémorise beaucoup plus en marchant », explique une Graziella riche en idées autour du concept.