A quoi ressemble une soirée type en France ?
Une étude Harris Interactive / Observatoire Cetelem, menée auprès de 1041 personnes, dévoile les routines des Françaises et Français, de l’heure de retour à domicile, à la soirée type, jusqu’aux habitudes de sommeil.
Diversité dans les horaires de retour à domicile
L’enquête révèle que 37% des Français rentrent chez eux avant 18h, tandis que 33% le font entre 18h et 19h, et 30% après 19h. La moyenne nationale de retour au domicile est de 18h12. En région parisienne, le retour à domicile se fait à 18h43, contre 18h01 à 18h12 dans les autres zones.
Le dîner, un repas systématique mais pas très important
Le dîner, bien qu’habituel, est éclipsé en importance par le déjeuner et le petit-déjeuner. Bien que 79% des Français dînent systématiquement les jours de semaine, seuls 26% considèrent le dîner comme le repas le plus important, derrière le petit-déjeuner (33%) et le déjeuner (41%). De plus, 30% des jeunes trouvent difficile de rassembler tous les membres du foyer pour le dîner.
Les soirées françaises : peu de sorties, des écrans prédominants
La préférence marquée pour rester chez soi et l’usage intensif des écrans révèlent des changements dans les loisirs et la communication familiale. Cette tendance à la digitalisation des loisirs souligne la transition vers une société plus orientée vers le numérique, même dans les interactions familiales.
44% des Français ne sortent jamais le soir en semaine. À 20h, 52% des sondés dînent souvent devant un écran, et 39% des jeunes consultent régulièrement leur téléphone pendant le repas familial. La télévision reste un élément central, avec 64% des personnes attachées au journal télévisé de 20h. En dépit de l’émergence de nouveaux médias, le JT montre une résilience. Cependant, la popularité des réseaux sociaux parmi les jeunes indique un glissement progressif vers des modes de consommation d’information plus modernes.
La routine du coucher
En moyenne, les Français s’endorment à 22h44. Cependant, 53% indiquent avoir un horaire de coucher variable, et cette tendance est plus marquée chez les moins de 35 ans et les habitants de l’agglomération parisienne. 67% des personnes interrogées trouvent le sommeil relativement facilement.
