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AR(t]CHIPEL 2025 : Trônes d’hier et sièges d’aujourd’hui au château de Blois

Les futurs professionnels de santé du Loir-et-Cher sont déjà parmi vos proches !

Du 27 septembre au 2 novembre 2025, le château royal de Blois se transforme en un « théâtre d’audace et d’invention ». Dans le cadre du festival AR(t]CHIPEL, porté par la Région Centre-Val de Loire en partenariat avec le Centre Pompidou, le monument blésois va faire dialoguer hier et aujourd’hui, tradition et création. Après avoir célébré en 2024 l’artiste Alain Doret et une UFO House futuriste (photo ci-dessous), c’est cette année le mobilier contemporain qui prend place dans les salles princières. L’exposition s’intitule « Une Renaissance permanente : design en majesté ».

UFO House Blois

Le décor est planté dans la galerie de la reine, dont les poutres peintes, les ors et les rouges rappellent l’éclat des fêtes d’autrefois. C’est là que trois pièces iconiques issues des collections du Centre Pompidou s’invitent dans la demeure des rois de France. Ici, le mobilier s’impose, dialogue et joue avec l’architecture, jusqu’à donner l’impression que Catherine de Médicis pourrait venir s’asseoir à nouveau, peut-être cette fois sur un fauteuil Clover.

ARTCHIPEL_2025

Ron Arad, le roi du mouvement

Né à Tel Aviv en 1951, Ron Arad est présenté comme architecte, designer et sculpteur de l’impossible. Ses créations semblent toujours en mouvement, comme si l’objet refusait de se figer. Son fauteuil Rocker MT3 Chair (2005), dont le nom se prononce à l’anglaise « Empty », incarne cette audace : une chaise à bascule sensuelle, aux lignes polies comme un galet, taillée dans le polyéthylène. À ses côtés, le fauteuil Clover (2007) déploie des formes végétales et fluides, évoquant un trèfle à quatre feuilles.

Crédits : © Ron Arad & Associates Ltd / Crédit photographique : Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. GrandPalaisRmn

Dans l’écrin du château royal de Blois, ces sièges deviennent des trônes contemporains. Arad y déploie une recherche formelle exigeante, jouant d’équilibres subtils entre matière plastique, courbes fluides, confort et esthétique. Entre art et assise, il redéfinit dans ce cadre la posture royale.

Gianni Arnaudo, l’esprit facétieux

Face à ce mobilier mouvant, l’humour fait son entrée avec Gianni Arnaudo, né en 1947 à Dronero. Issu du mythique Studio 65, figure pionnière du design radical italien, il a toujours cultivé une pensée libre, entre architecture, enseignement et réflexion sur l’espace. Sa création présentée à Blois, Déjeuner sur l’arbre (2004), se dresse comme une table poétique et stylisée. Elle esquisse une silhouette d’arbre, où la nature et le surréalisme se rejoignent.


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