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CGT 41 : « Non, l’extrême droite ne sera jamais une solution »

La fête de la violette, organisée par le parti d’Eric Zemmour « Reconquête ! », s’est déroulée le samedi 24 juin à Pierrefitte-sur-Sauldre, au cœur de la Sologne. Ce rassemblement, autrefois dédié à la droite sarkozyste, a été créé par Guillaume Peltier, ancien n°2 des Républicains. À l’arrivée à Pierrefitte-sur-Sauldre, samedi, toutes les entrées du village étaient bloquées par la gendarmerie, qui avait mis en place des barrages filtrants pour accéder au rassemblement autour d’Eric Zemmour. Dans le village, une centaine de personnes s’étaient réunies pour s’opposer à la venue de l’ancien candidat à la présidentielle. Parmi elles se trouvaient des militants de la France Insoumise, des antifascistes et des membres de la CGT.

Christine Barriot, co-secrétaire générale de l’union départementale de la CGT, avait expliqué sur place au micro de France Bleu que la lutte contre l’extrême droite faisait partie de l’ADN de leur syndicat. Elle a dénoncé le racisme de ce mouvement politique ainsi que ses attaques contre les droits des LGBTQIA+, soulignant que cela se produisait alors qu’une marche des fiertés avait lieu à Paris le même jour. En réaction à cet événement, la CGT Loir-et-Cher a publié un communiqué intitulé : « Non, l’Extrême droite ne sera jamais une solution ».

Le texte de la CGT 41 souligne que la fête de la violette, qui était autrefois dédiée à Nicolas Sarkozy, est devenue un lieu de convergence pour l’extrême droite et le parti Reconquête, avec la présence d’Eric Zemmour, Nicolas Bay et Marion Maréchal. La CGT dénonce les propos injurieux de certains membres de Reconquête rapportés dans la presse, ainsi que l’absence de condamnation de ces propos, qui promettaient de remettre « dans le train » les « gauchistes » présents lors de la contre-manifestation.

Selon la CGT, ces propos rappellent sans ambiguïté l’extrême droite de la France de Vichy et son soutien à la politique du IIIe Reich. Le syndicat affirme que contrairement à ce que prétendent les différents partis d’extrême droite, tels que Reconquête et le Rassemblement national, l’extrême droite a déjà été testée et ne peut être considérée comme une solution. La CGT rappelle que l’extrême droite s’est opposée à des mesures bénéfiques pour les travailleurs, telles que l’augmentation du SMIC, l’encadrement des salaires et la revalorisation des petites retraites.

La CGT souligne également que l’extrême droite ne sera jamais du côté des travailleurs et que « le capitalisme s’en accommodera très bien ». Le syndicat dénonce en outre les positions prises par les députés du RN à l’Assemblée nationale. Il assure enfin qu’il luttera contre l’extrême droite dans sa défense des droits des travailleurs.

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