Mgr Batut : « Une des grosses difficultés de notre diocèse, c’est qu’il très déchristianisé »
Mgr Jean-Pierre Batut, évêque du diocèse de Blois encore dimanche dans le cadre de l’inauguration des effigies (lire ici), a officiellement quitté sa charge lundi midi. Sa démission a été acceptée par le pape François le lundi 26 juin 2023. Cette décision exceptionnelle a été accompagnée d’une nomination en tant qu’évêque auxiliaire à Toulouse.
L’homme d’Église s’est expliqué sur cette démission. « Les raisons de ma demande d’être relevée de ma charge sont très simples. C’est que la charge est très lourde, c’est que je prends de l’âge et quelques problèmes de santé qui ne mettent pas ma vie en danger mais qui handicapent mon quotidien. Par exemple, je ne peux plus conduire la nuit, donc si j’ai des réunions le soir, il faut qu’on vienne me chercher, qu’on me raccompagne. Et donc j’estime que il vaut mieux que quelqu’un de plus vaillant que moi puisse poursuive la mission au service du diocèse de Blois« , a expliqué Mgr Jean-Pierre Batut au micro de RCF. « Les missions de l’évêque ? Les missions de l’évêque sont les missions des apôtres. Les missions que Jésus a confié aux apôtres puisque les évêques sont les successeurs des apôtres. Ce qu’on peut récapituler en 3 points. D’abord annoncer, annoncer l’Évangile, annoncer la parole de Dieu, première mission de l’évêque, ensuite, sanctifier le peuple de Dieu par les sacrements. Et puis enfin le conduire, à l’image du bon pasteur. Jésus se compare lui-même à un berger, un pasteur dans l’évangile de Saint Jean. Ces trois missions de l’évêque, il ne les exerce pas seul, il les exerce avec les prêtres de son diocèse, les diacres, les personnes consacrées, les baptisées engagés dans la vie du diocèse. Mais l’évêque porte l’ensemble du diocèse et assume les décisions, prend les décisions et il a un rôle donc absolument clé dans la vie, dans la vie de son diocèse. »
Mgr Jean-Pierre Batut, qui était à la tête du diocèse de Blois depuis 2015, a fait le point sur celui-ci. « Je dirais qu’une des grosses difficultés de notre diocèse, c’est que c’est un diocèse très déchristianisé. Ce n’est pas le seul en France. Enfin, c’est un des diocèses très déchristianisés de France et donc nous avons un défi majeur à relever dans le domaine de la mission, oui c’est un diocèse de mission. Qui doit devenir un diocèse missionnaire parce qu’une terre de mission. Il faut se relever les manches pour s’atteler à la mission et c’est la raison pour laquelle j’avais voulu lancer ce thème, mission et vocation. Et voilà, j’espère que cet élan se se poursuivra s’approfondira et je l’appelle vraiment de mes vœux et de ma prière parce que je garde le diocèse de Blois profondément dans ma prière. C’est un diocèse qui est difficile à cause de ce que je viens de dire, à cause de disparités sociales aussi entre la ville et la campagne, entre le nord et le sud du diocèse. Mais, c’est un diocèse qui est passionnant, qui est beau avec beaucoup, beaucoup de gens très engagés, des gens très attachants, une région magnifique et je suis vraiment très heureux de des années que j’ai passées ici. »
La démission de Mgr Jean-Pierre Batut de son poste d’évêque du diocèse de Blois marque la fin d’un cycle pour la communauté chrétienne locale. Les raisons personnelles et de santé invoquées soulignent les défis auxquels les responsables religieux sont confrontés dans l’exercice de leur mission.
Le diocèse de Bois est très Bouddhiste, le Temple international Zen Soto y siège à Valaire le Temple la Gendronniere, depuis les années 70. Et le Zen Soto en Europe se développe énormément, y compris dans le milieu Chrétien catholique.
Je connais ce milieu qui est très influent, avant ma conversion j’étais devenue moniale Zen, et je connais très bien ce lieu ….
Le zen participe malheureusement à la déchristianisation en Europe d’une certaine manière…. Mais pour le zen , on peut être Bouddhiste et Chrétiens, alors que l’inverse est dangereux, car être moine zen et Chrétien est une hérésie.