Etienne Panchout exige un effort pour améliorer les trottoirs et la voirie à Blois
Lundi dernier, en pleine semaine de la mobilité, le Collectif Blois Autopartage et l’association étudiante Gree’NSA proposaient une conférence sur ce thème : « Quel avenir pour la voiture et nos mobilités ? ». L’événement, dans les locaux de l’INSA, avait attiré une grosse centaine de Blésois.es. Preuve que le sujet intéresse. On trouvait d’ailleurs dans la salle des figures politiques blésoises, tel qu’Etienne Panchout, Sylvain Giraud, Gildas Vieira, Hélène Ménou ou encore Didier Moëlo, vice-président d’Agglopolys en charge des Transports.
Aurélien Bigo, chercheur indépendant associé à la Chaire Energie et Prospérité, et auteur de l’ouvrage « Voitures- Fake or not », avait partagé ses réflexions sur l’avenir de la voiture. Jean-Baptiste Schmider, PDG du réseau Citiz et fondateur d’une coopérative d’autopartage à Strasbourg, avait lui présenté son expérience de plus de 20 ans dans le domaine de l’autopartage coopératif en France.
Etienne Panchout, président du groupe centriste Libre(s) et Blésois.es : « Blois d’abord ! », a souhaité rebondir sur ce qui a été dit lors de la conférence.
« L’idée m’est venue de m’exprimer suite à la conférence tenue lundi soir à l’INSA à Blois, axée sur l’autopartage et les mobilités en général. Une partie de cette conférence a été particulièrement éclairante, où un universitaire a souligné l’importance de la sobriété dans nos déplacements. Il a mis en avant la nécessité de favoriser des moyens de transport plus doux comme les transports en commun, le vélo, la marche, les voitures électriques et autres modes alternatifs », explique Etienne Panchout au micro de Blois Capitale. « Durant la conférence, une question s’est posée : que peuvent faire les collectivités ? La réponse des universitaires a été claire : financer et aménager. En tant que conseiller municipal et usager quotidien de la ville, je pense qu’un des premiers enjeux est de rendre nos trottoirs accessibles, surtout pour ceux avec des poussettes, des valises, des difficultés motrices ou même en fauteuil roulant. »
Et il poursuit : « Le vrai défi pour la mairie est de reconnaître que la promotion de modes de transport doux ne se limite pas à des annonces épisodiques. Il faut agir au quotidien pour tous les habitants et dans tous les quartiers. Des rues comme la rue Monin et d’autres entre la rue Cabochon et l’avenue du Maréchal Foch doivent être améliorées, surtout près des écoles. Si nous voulons vraiment favoriser la marche et d’autres modes de transport doux, il est crucial d’investir dans la qualité de nos trottoirs et de notre voirie. Lors de cette conférence, bien que les subventions aient été évoquées, la priorité pour les collectivités devrait être de garantir des trottoirs praticables pour tous. »
La seconde partie de la conférence a mis l’accent sur l’autopartage. Là aussi, l’élu rebondit. « Une idée soulevée était d’utiliser le parc automobile des collectivités pour le bénéfice de tous. À cet égard, notre groupe au Conseil municipal considère que c’est une initiative à encourager, surtout au niveau de l’agglomération qui dispose d’un parc automobile conséquent », affirme Etienne Panchout, avant d’inviter à voter pour le Budget participatif.
