Pour connaître en deux petites minutes l’essentiel des actualités en France, nous vous proposons ce condensé d’informations. Que se passe t-il dans notre pays ?
Huit personnes en garde suite à l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron
Huit personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue après l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron. Parmi elles, quatre vont être jugées tandis que les quatre autres ont été relâchées sans poursuites judiciaires. Trois hommes majeurs comparaîtront immédiatement, une jeune femme de 16 ans sera jugée par un tribunal pour enfants. Les agresseurs ont frappé Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, à la tête, aux bras et aux jambes devant sa chocolaterie à Amiens, proférant des injures envers le président et sa famille. Ils ont pris la fuite lorsque des voisins sont intervenus. Dans le contexte du débat sur la protection des élus, amplifié par la récente démission du maire de Saint-Brévin, Emmanuel Macron a souligné que toute forme de violence est inacceptable, en rappelant le lien entre la violence verbale, la violence physique et la violence contre les biens.
Les industriels de l’agroalimentaire convoqués à Bercy pour négocier des baisses de prix
Les industriels de l’agroalimentaire ont été convoqués à Bercy par le gouvernement afin de demander des baisses de prix. Bruno Le Maire souhaite exercer une pression sur ces acteurs dans le cadre de la lutte contre l’inflation. Le gouvernement presse les industriels de renégocier avec les supermarchés afin de réduire rapidement les prix élevés des produits alimentaires en rayon. Emmanuel Macron a exprimé sa déception lors d’une interview sur TF1 en soulignant que certains industriels ont rapidement augmenté leurs prix en raison de l’augmentation des prix des céréales ou de l’énergie au début de la guerre en Ukraine, mais ont été moins prompts à répercuter la récente baisse de ces prix. Le président a donc appelé à la reprise des négociations avec les grandes enseignes de distribution. L’objectif est d’absorber cette inflation alimentaire d’ici l’automne, alors qu’elle a été mesurée en France à près de 15 % sur un an en avril.
Nicolas Sarkozy condamné en appel à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme
Dans l’actualité en France toujours, Nicolas Sarkozy connaît depuis ce matin son destin judiciaire dans l’affaire connue sous le nom de « Bismuth ». Deux ans après une condamnation sans précédent pour un ancien chef de l’État, la cour d’appel de Paris a rendu son verdict concernant l’ancien président, son avocat de longue date et un ancien haut magistrat. En première instance, le 1er mars 2021, l’ancien résident de l’Élysée avait été condamné à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence. Cette peine sans précédent avait provoqué la colère du camp Sarkozy, qui accusait le Parquet national financier (PNF) de jouer un rôle politique.
La cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation de l’ancien chef d’État à la même peine prononcée en première instance. Nicolas Sarkozy sera soumis à une peine d’emprisonnement à domicile, avec un bracelet électronique. De plus, il sera privé de ses droits civiques pendant une durée de trois ans.
Les co-accusés de l’ancien président, l’avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert, ont également été condamnés à trois ans de prison, dont deux avec sursis. Thierry Herzog, avocat pénaliste, se voit également interdire l’exercice de sa profession pendant trois ans. La cour d’appel a dépassé les réquisitions du parquet général lors du procès en appel en décembre 2022. En effet, le parquet avait requis trois ans de prison entièrement assortis du sursis à l’encontre de l’ancien chef de l’État.