« Green flags » et « red flags » : ce que les jeunes attendent d’un date

Une étude menée par l’IFOP pour Ogilvy dévoile les comportements jugés essentiels, irritants ou rédhibitoires par les 18-34 ans en début de relation. Les « green flags », « beige flags » et « red flags » dessinent une cartographie précise des attentes amoureuses des jeunes générations en France.
Des attentes centrées sur l’écoute et le respect
Parmi les comportements valorisés, l’écoute active arrive en tête des « green flags », citée par 65 % des répondants. Suivent :
- La politesse envers les autres (64 %),
- Un bon sens de l’humour non blessant (62 %),
- Un intérêt sincère pour l’autre (62 %).
Ces priorités traduisent une quête de respect et de bienveillance dans les interactions. Les femmes se montrent toutefois plus attentives que les hommes à certains aspects : le respect de l’égalité des genres (48 % contre 36 %) et le consentement avant un baiser (43 % contre 34 %). En revanche, les hommes valorisent davantage la politesse (62 % contre 59 % pour les femmes).
Beige flags : ces petits détails qui agacent
Les beige flags, ces signaux ni vraiment positifs ni totalement disqualifiants, concernent des comportements jugés potentiellement irritants. En tête de liste :
- Les blagues qui tombent à plat (58 %),
- Une tenue vestimentaire négligée (55 %),
- Une utilisation excessive d’emojis (53 %).
Des différences notables émergent entre les sexes. Les femmes, par exemple, sont plus dérangées par des photos de leur partenaire potentiel en salle de sport (45 % contre 41 % chez les hommes), tandis que ces derniers se concentrent davantage sur l’abus d’emojis.
Red flags : le point de rupture
Les red flags, ou signaux rédhibitoires, illustrent les comportements à bannir pour éviter un fiasco relationnel. Rabaisser les autres est unanimement le plus inacceptable, avec 70 % des voix. S’y ajoutent :
- La malhonnêteté sur ses intentions (56 %),
- Le chantage affectif (50 %),
- Un comportement déplacé envers autrui, comme envers un serveur (50 %).
Les femmes montrent une vigilance particulière envers les signes d’intolérance ou d’attitudes discriminatoires (51 %, contre 42 % chez les hommes). Les hommes, eux, se disent plus attentifs à des comportements tels que la jalousie (40 % contre 30 % pour les femmes).
Une vigilance accrue chez les plus jeunes
L’étude révèle que les 18-24 ans sont globalement plus attentifs aux red flags que les 25-34 ans. Parmi les jeunes femmes, 45 % déclarent accorder une attention particulière à ces comportements toxiques, contre 37 % chez leurs aînées. Ce groupe reste également plus préoccupé par des attitudes discriminatoires ou intolérantes.
Des attentes révélatrices d’une génération en quête d’équilibre
Cette étude met en lumière une exigence accrue envers la communication, le respect et l’authenticité dans les relations amoureuses. Les jeunes aspirent à des échanges sincères, où l’attention à l’autre et la bienveillance sont au cœur des interactions. Les signaux négatifs, en revanche, tels que le rabaissement des autres ou les attitudes toxiques, sont des points de rupture immédiats.
Alors que les « green flags » encouragent à cultiver des comportements positifs, les « beige flags » et « red flags » rappellent que les premiers rendez-vous restent une étape délicate, où chaque détail peut faire pencher la balance. Une chose est sûre : les jeunes générations, femmes et hommes confondus, affichent des attentes claires et réfléchies, signe d’une maturité grandissante dans leur approche des relations.
Encadré : Méthodologie de l’étude
L’enquête a été réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Français âgés de 18 à 34 ans, structuré selon la méthode des quotas (sexe, âge, région, profession). Un sur-échantillon de 750 répondants a été inclus pour garantir la pertinence des résultats.