Vie locale

Grippe aviaire : confirmation de cas hautement pathogène chez des mouettes à Blois

Depuis plusieurs semaines la grippe aviaire rode dans la région et le département. Elle est devenue plus palpable à Blois depuis la découverte sur l’île des Tuileries – le 29 mars 2023 – d’une trentaine de mouettes mortes ou moribondes. Depuis le laboratoire de référence a confirmé le virus coupable. Et en conséquence, la préfecture de Loir-et-Cher a pris un arrêté déterminant une zone de contrôle temporaire de 20km autour de Blois, incluant des mesures spécifiques. Il est question de mise à l’abri des volailles, de contrôles réguliers, et de limitation de leur transport.

Un nouvel arrêté préfectoral a été émis le 27 avril 2023 après la confirmation de cas de grippe aviaire hautement pathogène chez des mouettes à Blois. 190 ont été trouvées mortes.

L’aire concernée

Les 66 communes incluses dans la zone de contrôle temporaire (ZCT) : Averdon, Bauzy, Blois, Bracieux, Candé-sur-Beuvron, Cellettes, Chailles, Chambord, Champigny-en-Beauce, La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine, La Chapelle-Vendômoise, Chaumont-sur-Loire, La Chaussée-Saint-Victor, Cheverny, Chitenay, Conan, Le Controis-en-Sologne, Cormeray, Cour-Cheverny, Cour-sur-Loire, Courbouzon, Fontaines-en-Sologne, Fossé, Françay, Fresnes, Herbault, Huisseau-sur-Cosson, Lancôme, Landes-le-Gaulois, Marolles, Maslives, Maves, Menars, Mer, Mesland, Mont-près-Chambord, Les Montils, Monthou-sur-Bièvre, Montlivault, Muides-sur-Loire, Mulsans, Neuvy, Rhodon, Saint-Bohaire, Saint-Claude-de-Diray, Saint-Denis-sur-Loire, Saint-Dye-sur-Loire, Saint-Gervais-la-Fôret, Saint-Lubin-en-Vergonnois, Saint-Sulpice-de-Pommeray, Sambin, Santenay, Seur, Suèvres, Tour-en-Sologne, Tourailles, Valaire, Valencisse, Valloire-sur-Cisse, Veuzain-sur-Loire, Villebarou, Villefrancœur, Villerbon, Villeromain, Villexanton, Vineuil.

Qu’est-ce que la grippe aviaire ?

La grippe aviaire, également appelée influenza aviaire, est une maladie virale qui affecte les oiseaux, en particulier les volailles telles que les poulets, les dindes et les canards. Le virus de la grippe aviaire peut être hautement pathogène, c’est-à-dire qu’il peut causer des maladies graves et même la mort chez les oiseaux infectés.

La grippe aviaire peut se propager rapidement entre les oiseaux, notamment par contact direct avec les sécrétions nasales, les fientes et les plumes des oiseaux infectés, ainsi que par contact avec des objets contaminés tels que des cages ou des outils de manipulation des oiseaux.

Bien que la grippe aviaire soit une maladie qui affecte principalement les oiseaux, elle peut parfois, rarement, infecter les humains via des sous-types. Dans des cas rares et graves, cela peut entraîner des complications respiratoires, voire la mort.

Il existe plusieurs types de virus de la grippe aviaire, qui varient en termes de leur capacité à infecter les humains et de leur niveau de dangerosité. Certaines souches de virus de la grippe aviaire ont été responsables de plusieurs épidémies chez les humains, notamment en Asie et en Europe, au cours des dernières décennies. Les autorités sanitaires surveillent régulièrement la propagation du virus de la grippe aviaire et travaillent à réduire les risques de transmission de la maladie.

Que faire ?

Voici les éléments communiqués par le ville de Blois en cas de mort anormale d’un oiseau : dans tous les cas, contactez sans délai les services vétérinaires de l’État (DDETSPP) par téléphone au numéro dédié 02 54 90 97 90 ou par mél « ddetspp-spae@loir-et-cher.gouv.fr ».

Si des oiseaux sont sous votre responsabilité

  • Exercez une surveillance quotidienne de vos oiseaux ;
  • confinez les volailles en bâtiment ou mettez en place des filets de protection sur votre basse-cour pour éviter les contacts avec les oiseaux sauvages (le non-respect de cette obligation peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 750 €). ;
  • limitez l’accès de la basse cour (l’endroit où vous détenez vos oiseaux) aux personnes indispensables à son entretien ;
  • protégez votre stock d’aliments des oiseaux sauvages ainsi que l’accès à l’approvisionnement en aliments et en eau de boisson de vos volailles ;
  • protégez et entreposez la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination, sans contact possible avec des cadavres ;
  • n’utilisez jamais d’eaux de surface : eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée, etc. pour le nettoyage de votre élevage ;
  • si les fientes et fumiers sont compostés à proximité de la basse cour, ils ne doivent pas être transportés en dehors de l’exploitation avant une période de stockage de 2 mois. Au-delà de cette période, l’épandage est possible ;
  • réalisez un nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé pour la basse cour ;
  • portez des bottes, une blouse dédiée et éventuellement des gants pour soigner vos oiseaux ;
  • lorsque vous quittez votre basse cour, laissez vos équipements (bottes, blouse, gants, etc.) dédiés à l’entrée de cette dernière ;
  • dans tous les cas, lavez régulièrement vos bottes, blouses et gants à l’eau chaude et au détergent ou désinfectez-les. Aucune souillure ne doit persister. Lavez aussi régulièrement le matériel d’élevage (fourches, mangeoires, etc.) ;
  • lavez soigneusement vos mains à l’eau chaude et au savon après avoir été en contact avec des oiseaux ;
  • ne vous rendez pas dans d’autres élevages sans précautions particulières ;
  • consultez la page web récapitulative du ministère de l’Agriculture sur le sujet pour en savoir plus ;
  • si vous habitez Blois, déclarez-vous en remplissant en ligne le formulaire Cerfa 15472*02 ou en le renvoyant au service Santé, Sécurité et Accessibilité (santesecuriteaccessibilite@blois.fr, ou 9 place Saint-Louis, 41012 Blois). (Si vous habitez dans une autre commune, déclarez-vous auprès de votre mairie.)
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