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Jour de contestations à Blois

Ce jeudi 23 mars 2023 est un jour de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, le neuvième. Mais c’est le premier grand rendez-vous depuis le passage en force du gouvernement avec un 49-3 à l’Assemblée nationale, jeudi dernier. Cela afin de faire passer le texte de loi, sans majorité, mais en engageant le gouvernement. Depuis, deux motions de censure (Liot et RN) n’ont pas abouti. Et le président de la République a pris la parole sans chercher à apaiser la colère et les contestations, qui s’expriment de façons disparates dans les villes de France ces derniers jours.

Dans ce contexte, l’intersyndicale du Loir-et-Cher avait donné rendez-vous face à la préfecture à 14h30 pour lancer un nouveau cortège sur l’avenue Maunoury. Un défilé qui se retrouvera au final Place de la Resistance. Plusieurs milliers de manifestants ont battu le pavé. Parmi eux, plus de jeunes.

Entre 8.000 (chiffre Police) et 12.000 (syndicats) manifestants le 23 mars à Blois

Plus tôt ce jeudi, comme annoncé par la CGT, des actions de blocage avaient été menées sur le rond-point de Cap’Ciné, let les locaux de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), rue Robert-Nau. Devant le lycée Dessaignes de Blois, des poubelles avaient été placées par des élèves, toujours en contestation contre la réforme, et le passage en force du gouvernement.

Enfin, la préfecture du Loir-et-Cher a déclenché un référé en urgence contre la décision de la ville de Blois de fermer les services d’accueil ce jeudi. Ce que la Nupes blésoise condamne dans le communiqué ci-dessous :

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