« L’Ambition au Féminin » pour aller plus loin ensemble
Né d’une rencontre, au sein de la BGE, entre Sophie Dang, coach en image « Maé Jo » (voir ci-dessous), et Alexandrin Pàlfalvi-Fleury, fondatrice du Centre Cognitif Cerveau Sublimé, le projet du salon « L’Ambition au Féminin » s’est concrétisé ce dimanche à la Chaussée-Saint-Victor, salle du Carroir. Avec le soutien de l’Association Étamine, la journée a été riche en découvertes, rencontres et échanges.
De quoi était-il question avec le salon « L’Ambition au Féminin » ?
Le concept du salon s’articule autour de l’idée centrale de mettre en lumière ces femmes audacieuses, qui, tout en jonglant parfois avec les responsabilités maternelles, osent l’aventure entrepreneuriale. C’est ce que Gaëlle Hoguin Croxo, psychopédagogue, et Alexandrin Pàlfalvi-Fleury, coach cognitif, de l’association Etamine, nous ont expliqué.
Le nom même du salon, « L’Ambition au Féminin », choisi par Sophie Dang, soulève la question de l’ambition féminine face aux attentes sociétales. « C’est une façon de dire que, même si les mères portent souvent une plus grande charge mentale liée aux enfants et au foyer, elles peuvent et doivent revendiquer leur place dans le monde professionnel », explique Gaëlle Hoguin Croxo.
La question de l’égalité entre les sexes est aussi effleurée : pourquoi un salon dédié exclusivement aux femmes ? La réponse est pragmatique autant que philosophique. Il s’agit de reconnaître et de valoriser le chemin parcouru par les femmes, sans pour autant exclure. « Ce n’est pas une fermeture, mais un focus sur l’expérience féminine dans le monde de l’entrepreneuriat ». Le salon, qui ne s’est pas cantonné à une unique interprétation de son nom, a attiré un public varié, y compris des hommes. Avec des stands variés.
Sophie Dang, créatrice de « Maé Jo » et experte en image, a partagé avec enthousiasme l’origine de ce projet. « C’était lors d’une visite d’Alexandrin à mon showroom », explique-t-elle. « Nous discutions de la difficulté pour les femmes de gagner en visibilité dans le climat actuel, assez difficile. » Constatant l’absence d’événements rassemblant diverses activités sous un même toit, elles ont eu l’idée d’organiser un salon unique en son genre. « Nous avons voulu défendre et promouvoir les activités féminines, car il est vrai que, même sans être féministes, nous croyons en la solidarité féminine, contrairement à l’idée reçue de la rivalité entre femmes. »
« Il s’agit d’aller plus loin ensemble », affirme Sophie, soulignant que l’union fait la force, notamment dans le monde de l’entreprise.
Maé Jo
En tant que coach en image, Sophie Dang constate une évolution significative de son métier, boostée par les réseaux sociaux et une prise de conscience accrue de l’importance de l’image professionnelle. « Il y a parfois un décalage entre l’image professionnelle que l’on donne et ce que l’on est réellement », dit-elle.
La coach explique que l’association de l’image à la personnalité et aux objectifs professionnels est essentielle. Par exemple, un entrepreneur écologiste pourrait favoriser des couleurs et des matières naturelles, tandis qu’une personne créative pourrait choisir des motifs plus audacieux et des couleurs vives. « C’est tout l’enjeu de mon travail : créer une harmonie entre l’apparence et l’identité de mes clients. »
La fondatrice de « Maé Jo » (nom en référence aux prénoms de ses enfants) souligne aussi l’importance de l’image pour les jeunes, notamment ceux qui manquent de confiance en eux. Elle envisage de collaborer avec des missions locales pour les aider à s’habiller et à prendre confiance en eux.
Le parcours de Sophie Dang est à l’image de son ambition : elle a testé son concept pendant un an à la BGE avant de lancer sa société. « C’est tout récent », avoue-t-elle avec un sourire qui en dit long sur sa détermination, « mais après l’événement, je vais commencer à contacter des entreprises et des associations. »
« L’Ambition au Féminin » n’est pas qu’un simple salon, c’est un message, une plateforme de lancement pour toutes ces femmes qui, en dépit des défis, avancent et bâtissent un avenir professionnel à l’image de leur potentiel. Le salon aspire déjà à grandir, envisageant des collaborations avec d’autres associations et éventuellement s’étendre au-delà du département.