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La carte blanche politique de Gildas Vieira

Dans le cadre de nos semaines politiques, Gildas Vieira, président du mouvement La France Autrement, expose ses idées sur un sujet politique relatif à Blois. Aujourd’hui, c’est le point final, la dernière vidéo. Et c’est une carte blanche accordée à Gildas Vieira.

« Deux choses dans ma carte blanche, la santé, vous ne serez pas étonné. Pour moi, la santé est l’enjeu premier de tout citoyen. C’est ce que l’on souhaite pour nous et nos proches. Et tant que nous irons dans des hôpitaux, notamment à l’hôpital de Blois, aux urgences, et que nous attendrons 12 heures, voire plus pour être pris en charge, nous ne pourrons pas être satisfaits de ce qui se passe. Tant que nous mettrons autant de temps pour avoir un rendez-vous, ça sera toujours très compliqué.

Tant que nos municipalités ne défendront pas certains médecins, comme actuellement, où il y a un médecin dans les quartiers nord qui est en difficulté et qui va devoir être suspendu pour des raisons qui ne me semblent pas correctes globalement, et qui va être suspendu pendant 6 mois, voire plus… C’est potentiellement des malades qui vont être en difficulté. Et peut-être même des décès, mais ça a l’air de ne toucher personne.

Tant que nous n’aurons pas une réflexion globale sur le fait qu’aujourd’hui il y a des médecins suspendus pour la gestion de la partie COVID et qu’ils sont encore suspendus alors on ne parle plus de COVID, je me dis qu’on marche encore sur la tête.

Il faut résoudre les choses dans leur globalité. Pareil pour l’emploi, pareil pour les problèmes des quartiers où on va juste voir que les jeunes ne sont pas bien éduqués, pour certains sans appréhender leurs problématiques d’emploi, de logement, et cetera.

Ma carte blanche, c’est cette vision un peu globale que nous devons avoir. Je cite souvent le principe global de Gandhi : nous devons avoir une vision globale, mais agir localement ou de manière ciblée, sur chaque politique publique. C’est souvent ce qui manque à nos politiques. Cette vision globale inclut le fait de pouvoir impliquer le citoyen. Et impliquer le citoyen, c’est utiliser tout ce qui est moderne.

On peut reprocher à beaucoup de jeunes d’aller sur le net et à beaucoup de gens de pouvoir être peut-être trop connectés. Mais en même temps, ce sont des moyens qui sont à notre disposition et qui peuvent permettre de nourrir une démocratie par plus de participation. On peut mettre en place un référendum local sur les questions du patrimoine, qui me tient à cœur. Je le redis encore : lorsqu’on veut brader et vendre un patrimoine qui appartient à une ville et donc à sa population, on lui demande son avis.

Lorsqu’on veut, par exemple, plus de port d’arme pour notre police municipale, peut-être qu’on peut demander l’avis à la population, lorsque les élus n’arrivent pas à trancher, et cetera. Donc vous l’avez compris, les questions de sécurité d’un côté, les questions de santé de l’autre, les questions associatives – puisque j’ai eu ma part au niveau de la municipalité sur ces questions – sont pour moi des enjeux qu’on ne peut pas forcément traiter de manière individuelle, on peut les traiter de manière plus globale en ayant toujours pour pensée que l’un va agir sur l’autre.

La question de « l’aller vers », dont j’ai parlé concernant la police municipale, l’éducation, l’accompagnement des parents, me semblent essentiels parce qu’on est dans une société où les gens sont de plus en plus individualistes. Et l’individu ne peut pas vivre sans le collectif. Nous dirons ce que nous voulons, mais nous vivons ensemble et quand nous vivons ensemble arrivent ces questions d’immigration. Nous vivrons avec l’autre, l’autre qui est différent. En tout cas, nous en aurons une perception différente. Mais allez le rencontrer, et vous verrez qu’il n’est pas si différent de nous.

Ces questions de mutualisation, d’aller vers l’autre, manquent cruellement à notre société. Il faut que les municipalités favorisent à travers « l’aller vers » des éducateurs, la police, la création d’entités, de groupes d’action qui permettent aux personnes de se rencontrer et que nous ne restions pas chacun dans nos bureaux. Donc voilà, cette ouverture d’esprit, c’est une société à reconstruire certainement.

Donc moi j’y suis prêt parce que j’ai aussi l’opportunité de voyager et de ne pas rester dans mon bureau. Je ne vous demande pas d’avoir mon regard, je vous demande à minima de pouvoir penser que je n’ai pas complètement tort et que ce que je dis n’est pas complètement incohérent et permettrait à beaucoup de réduire les inégalités que nous rencontrons aujourd’hui. »

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