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Le « Bonus Réparation » pour réparer vêtements et chaussures

Dans la lutte contre le gaspillage et pour une consommation plus responsable, le gouvernement franchit une nouvelle étape significative. Après avoir initié le bonus réparation pour les appareils électroniques et électriques, il est temps d’habiller cette initiative d’une toute nouvelle couche : le bonus réparation pour le textile.

Dès aujourd’hui, les Français peuvent prétendre à une aide financière pour réparer leurs vêtements et chaussures endommagés, injectant une nouvelle vie dans des pièces autrefois destinées à la décharge. Refashion, l’éco-organisme missionné par les pouvoirs publics, orchestre cette symphonie de la durabilité.

Les fils de la réparation

Le constat est simple mais alarmant : le coût d’une réparation peut souvent dissuader, poussant les consommateurs à se défaire de leurs biens. En moyenne, faire raccommoder coûte plus cher qu’acheter neuf (19€ contre 12.5€). Face à cette économie décousue, le bonus réparation, d’un montant variant entre 7 et 25 euros, s’inscrit comme une mesure de raccommodage financier, permettant aux pièces abîmées de retrouver leur éclat d’origine.

Ce dispositif couvre une large gamme de services, allant jusqu’au ressemelage complexe. La subvention peut atteindre 60% du prix de la réparation, mais exclut explicitement les sous-vêtements, le linge de maison, et d’autres catégories spécifiques.

Une plateforme au service de la mode durable

Avec un fonds de 154 millions d’euros pour 2023-2028, la plateforme bonusreparation.fr devient le guichet unique pour les consommateurs désireux de réparer plutôt que de remplacer. Une carte interactive y guide les utilisateurs vers les 600 partenaires d’ores et déjà labellisés Refashion, offrant une transparence et une simplicité bienvenues. Dans les alentours de Blois, deux partenaires : les « Mister Minit » à Vineuil Auchan et Blois II.

Le gouvernement vise une augmentation de 35% des articles de mode réparés d’ici 2028, ce qui représenterait 21,6 millions d’interventions, contre 16 millions en 2019. Cet objectif pourrait non seulement étendre le cycle de vie des textiles mais aussi stimuler un secteur de la réparation parfois négligé.

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