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Quelques exemples de paronymie dans la langue française

La langue française est pleine de mots qui se ressemblent mais qui ont des sens différents (vénéneux/ venimeux, carnassier/carnivore, prodige/prodigue). Ce phénomène s’appelle la paronymie. Les paronymes peuvent être divisés en trois catégories : les paronymes phonétiques, les paronymes orthographiques et les paronymes sémantiques.

Les paronymes phonétiques sont des mots qui se prononcent de la même manière mais qui ont des sens différents. Par exemple, les mots « père », « paire » et « pair » se prononcent identiquement. Les paronymes orthographiques sont des mots qui s’écrivent de la même manière mais qui ont des significations différentes. Les mots « pièce » ou « conducteur » par exemple. Les paronymes sémantiques sont des mots qui ont le même sens mais qui sont utilisés dans des contextes différents.

Paronymie : qu’est-ce que c’est ?

Le mot « paronyme » vient du grec παρώνυμος (parōnymos), qui signifie « avoir un nom proche d’un autre ». Les paronymes peuvent être involontaires ou volontaires. Des paronymes involontaires sont créés lorsque deux mots qui ont des significations différentes se ressemblent, tandis que des paronymes volontaires sont créés lorsque les locuteurs choisissent délibérément d’utiliser des mots qui se ressemblent pour un effet comique ou rhétorique. Sans oublier les lapsus occasionnels.

Quelques exemples de paronymie

Nous avons cité précédemment pour exemple vénéneux et venimeux. Le mot vénéneux est relatif à ce « qui contient un poison » et ne s’applique qu’aux plantes et aux substances minérales. Alors que venimeux est relatif au venin, il ne peut s’appliquer qu’aux animaux qui en sont pourvus. L’opposition carnassier/carnivore tient en une nuance, une affaire d’exclusivité : carnassier renvoie aux animaux qui se nourrissent (quasi-) exclusivement de chair. Via carnivore il est question des animaux qui ne se nourrissent pas exclusivement de chair. Troisième exemple : prodige/prodigue. Ce dernier terme définit celui ou celle qui donne sans compter. Le prodige est de l’ordre de l’extraordinaire. A vous de jouer désormais en distinguant méritant et méritoire, éminent, imminent et immanent, oiseux et oisif, ou encore compréhensible et compréhensif.

Le dernier mot

En conclusion, si ce n’est déjà le cas soyez conscient du risque de confusion avec des mots qui se ressemblent. Et si jamais vous ne savez pas quel mot utiliser, consultez un dictionnaire ou un autre document de référence. Avec un peu d’effort, vous pouvez éviter de faire des erreurs gênantes dans votre discours ou votre écriture.

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