Le Comité Directeur de Karaté du Loir-et-Cher vient d’accueillir à sa tête un homme dont la vie se confond avec la discipline : René Huin. Nouveau président du CDK, René incarne un modèle de passion et de dévouement, ayant consacré plus de 50 ans à la discipline. Ceinture noire 6e dan en karaté et kobudo, diplômé d’État (DEJEPS) et médaillé d’or de la jeunesse et des sports, René Huin, actuellement au Japon, est un pilier des arts martiaux sur le territoire, reconnu pour sa carrière exemplaire (lire ici).
Son engagement avec le karaté débute dès l’âge de 11 ans, à une époque où les arts martiaux n’étaient qu’à leurs balbutiements en France. Après avoir obtenu le Brevet d’État d’Éducateur Sportif (BEES), il se lance dans la transmission de son savoir. L’enseignement devient alors une passion aussi forte que la pratique elle-même. Rapidement, René se fait un nom dans le milieu en formant ses élèves à la rigueur, au respect et à la maîtrise, des valeurs essentielles dans les arts martiaux.
En parallèle, René s’est spécialisé dans le kobudo, l’art traditionnel des armes d’Okinawa, pour lequel il détient plusieurs titres internationaux. Cette spécialisation lui a permis de porter haut les couleurs du Loir-et-Cher au-delà des frontières.
En 2008, il fonde le club Bushido Ken Blésois, qu’il dirige encore aujourd’hui en tant que directeur technique. Ce club, emblématique du karaté local, s’illustre par son engagement pour l’inclusion. En intégrant le para-karaté, il a ouvert la pratique aux personnes en situation de handicap, offrant un espace d’épanouissement et de dépassement de soi à tous ses membres, quel que soit leur parcours. Cet engagement fort pour le handisport et l’inclusion est une marque de fabrique de René Huin, qui veille à ce que le karaté soit une discipline ouverte à toutes et tous.
À la présidence du Comité, René Huin souhaite poursuivre ses actions de promotion et d’accessibilité du karaté dans le Loir-et-Cher. Sa vision repose sur la transmission des valeurs fondatrices du karaté, alliant discipline et respect, mais aussi sur l’éducation et le développement d’une pratique inclusive. Ses premiers objectifs : renforcer la visibilité de la discipline, accroître le nombre de pratiquants, et faire du karaté un levier d’inclusion sociale pour les jeunes comme pour les adultes.
