Sophie Dang : « En seulement 7 secondes, une personne est jugée »
Basé à Villebarou, ce showroom se distingue dans son offre : « C’est un lieu privé, sur rendez-vous uniquement, dédié à la mode et au bien-être des femmes. On y trouve différents univers : des vêtements neufs et de seconde main, des produits cosmétiques bio et naturels, ainsi que des créations artisanales comme des bijoux, accessoires ou chaussures faits main », nous dit la coach. Mais pour Sophie, Maé Jo est bien plus qu’une boutique. « C’est un endroit convivial et chaleureux où les femmes peuvent se retrouver, partager un moment entre amies, tout en faisant du shopping autour d’un café ou d’un thé. C’est un espace pensé pour se sentir bien, comme à la maison. »
Son rôle de coach en image s’adresse également à des publics variés, comme les chefs d’entreprise, les structures professionnelles ou encore les hommes. « Je travaille pour valoriser l’image de mes client·e·s, notamment en les accompagnant sur la morphologie, la colorimétrie, le maquillage ou le shopping. L’objectif est de les aider à gagner en confiance et à mettre en avant leurs atouts, tout en restant naturels et authentiques. »
Sophie insiste sur une notion clé de son travail : la bienveillance. « Je viens de lancer une offre appelée relooking bienveillant. C’est une collaboration avec Stéphanie, coiffeuse au Salon qui bouge, et une photographe. Le but est d’aider les femmes à valoriser leur image tout en respectant leur personnalité. Par exemple, Stéphanie ne fait pas de coloration, et nous privilégions une approche naturelle. La photographe, quant à elle, les guide pour qu’elles soient à l’aise devant l’objectif et qu’elles apprennent à accepter leur image. »
Selon Sophie Dang, l’objectif n’est pas de transformer, mais de révéler. « On valorise leurs atouts tout en respectant qui elles sont. Beaucoup de femmes sont complexées et focalisent sur leurs défauts. Nous les aidons à les accepter en leur montrant qu’elles possèdent aussi de nombreux atouts. »
Un rôle qui dépasse la simple apparence
La coach perçoit son métier comme bien plus qu’un travail sur l’apparence. « Aujourd’hui, la société, les réseaux sociaux et les diktats de la mode imposent des standards irréalistes, comme le fait de devoir faire une taille 34 ou 36. Cela génère énormément de complexes chez les femmes. Mon rôle est de leur montrer qu’elles n’ont pas à se conformer à ces critères et qu’elles peuvent être belles en étant elles-mêmes. »
Elle s’appuie sur des outils tels que les ateliers morphologiques, la colorimétrie ou encore des conseils en maquillage pour accompagner ses client·e·s. « Ce travail est essentiel pour les aider à prendre confiance en elles, à s’affirmer et à mieux vivre avec leur image. »
L’importance de l’image dans la vie personnelle et professionnelle
Pour Sophie Dang, l’image ne se limite pas au domaine personnel. « L’image de soi est une carte de visite, notamment pour les entrepreneures. En seulement sept secondes, une personne est jugée, parfois injustement, mais c’est la réalité. Si l’image qu’on projette est négligée, cela peut être un frein dans une carrière ou même faire perdre des opportunités. » Une recherche menée par des psychologues de l’Université de Princeton a même démontré que les jugements sur des traits tels que l’attractivité, la sympathie et la fiabilité peuvent se former en aussi peu que 100 millisecondes.
Elle cite un exemple marquant : « J’ai travaillé avec une femme en situation de handicap, accompagnée par l’Agefiph. Elle avait des complexes énormes, mais après notre séance, elle s’est trouvée belle pour la première fois de sa vie. Ces moments sont très forts, car ils montrent à quel point ce travail va au-delà de l’apparence. »
Outre les femmes, Sophie propose aussi des offres pour les hommes et les adolescent·e·s. « Les ados, c’est un public compliqué. Ils traversent une période où ils se cherchent, et le regard des autres est souvent difficile. Je les aide à trouver leur style, à associer les vêtements et à gagner en assurance. C’est un travail important, surtout face aux problématiques comme le harcèlement scolaire.
Ce qui anime Sophie Dang dans son travail, c’est sa volonté d’aider les autres. « J’ai quitté une carrière dans l’import-export et la communication agricole parce que je ne m’y épanouissais pas. Je voulais un métier avec du sens, où je pouvais aider les gens. L’image de soi est un sujet essentiel, car si l’on ne se sent pas bien dans son corps, cela affecte tout le reste, y compris le mental. » Elle conclut sur une note inspirante : « Quand une femme se sent confiante, elle peut déplacer des montagnes. Mon objectif est de l’aider à révéler son potentiel, non seulement à travers son apparence, mais aussi en renforçant son estime d’elle-même. »