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89% des entreprises se trouvent impactées par la crise énergétique

Dans un contexte de volatilité énergétique exacerbée, le dernier baromètre* Odoxa pour FTI Consulting dresse un état des lieux préoccupant pour le tissu économique français. Selon cette étude, 89% des entreprises se trouvent impactées par la crise énergétique, avec une majorité significative (64%) se déclarant fortement touchée.

Renégociation et réadaptation : les nouveaux mots d’ordre

L’inflation énergétique ne laisse guère de choix aux acteurs économiques. Pour rester compétitives, 57% des entreprises interrogées ont dû soit renégocier leurs contrats énergétiques, soit modifier leurs sources d’énergie, ou souscrire de nouveaux accords. Cette tendance révélatrice montre une flexibilité et une réactivité qui pourraient redéfinir le paysage énergétique de demain.

Une réponse comportementale à la crise

La crise a eu un effet notable sur les comportements, avec plus de 80% des Français et des entreprises ayant modifié leur consommation d’énergie pour réaliser davantage d’économies. Les entreprises, notamment, ont dû revoir leur mix économique : 85% d’entre elles ont changé un élément majeur, qu’il s’agisse du prix de vente, des marges, des investissements ou même d’arrêter la production.

Perception divergente de l’action de l’État

L’intervention de l’État dans la gestion de cette crise énergétique est perçue de manière contrastée. Les entreprises expriment une certaine satisfaction, particulièrement celles ayant bénéficié des aides étatiques, avec 74% d’entre elles satisfaites des conditions d’accès et 52% du montant des aides. Cette vision contraste fortement avec celle du grand public, où l’on note 71% d’insatisfaction, notamment concernant la maîtrise des prix de l’énergie.

Décarbonation : entre nécessité et réalisme

Face aux impératifs de décarbonation, les entreprises sentent la pression de leurs clients : elles estiment que ces derniers seraient prêts à payer jusqu’à 3% de plus pour des produits et services moins carbonés. Cela résonne avec l’attitude des Français, 62% déclarant accepter de payer au moins 50€ de plus par an pour un chauffage décarboné. Cependant, le chemin vers une décarbonation totale reste semé d’embûches, 56% des entreprises doutant de la possibilité d’atteindre cet objectif.

Préparer l’avenir

Les entreprises ne restent pas pour autant passives. Elles envisagent diverses transformations pour réduire leur empreinte carbone, notamment en accélérant le remplacement de leurs équipements. Du côté des ménages, l’énergie solaire s’avère être la favorite, avec 69% des Français ouverts à l’installation de panneaux solaires pour favoriser la production d’énergie décarbonée.

>> *Echantillon de 1005 personnes / Echantillon de 300 chefs d’entreprises

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