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En mai à la Galerie d’Art Wilson : sept artistes entre peinture et sculpture

La Galerie d’Art Wilson, installée au 23 avenue du Président Wilson, en Blois-Vienne, propose en mai 2025 une nouvelle exposition collective qui réunit les peintres Élise Pioger, Philippe Moller, William Babret, Janet Biggs et Édith Lanquetin, ainsi que les sculpteurs Denis Pugnère et Anne Boisaubert. Le vernissage se tiendra le jeudi 1er mai 2025 à partir de 18 heures. Cette exposition à Wilson met à l’honneur à la fois des artistes fidèles de la galerie et quatre nouveaux exposants, invités pour la première fois. Une diversité de pratiques et de démarches où se croisent abstraction, figuration, travail de la matière et regard sensible sur le vivant.

Élise Pioger, la peinture à la cire d’abeille comme prolongement de l’apiculture

Peintre et apicultrice, Élise Pioger se définit elle-même comme une « Artpicultrice ». Depuis une vingtaine d’années, elle travaille la cire d’abeille récoltée dans ses propres ruches, qu’elle transforme en pigments colorés pour peindre essentiellement sur bois. Elle utilise la technique de l’encaustique, une méthode ancienne remontant à l’Égypte antique, consistant à appliquer la cire chaude en couches successives, créant des jeux de profondeur et de relief. Inspirée par la nature, les fleurs, les troncs d’arbres et les paysages, l’artiste intègre parfois dans ses œuvres des brins d’herbe ou des feuilles, renforçant ainsi la présence du vivant dans la matière.

Philippe Moller, l’abstraction comme cheminement visuel

Autodidacte, Philippe Moller a construit son approche de la peinture à travers Vassily Kandinsky et Johannes Itten. Dans son travail, il explore les rythmes, les harmonies, la structuration du plan par le trait, les translations et les rotations de surfaces. Les tonalités colorées — chaudes, froides, claires ou obscures — tiennent une place essentielle dans son processus de composition. Il enrichit ses toiles par l’usage de tissus marouflés ou de sable, conférant à ses œuvres une dynamique particulière où le regard est invité à cheminer.

William Babret, de l’errance voyageuse à la peinture abstraite

Né en 1988, William Babret a longtemps nourri sa passion pour l’art sans lui accorder la place centrale qu’elle occupe aujourd’hui. Issu d’une famille où la créativité était omniprésente, il choisit de s’y consacrer pleinement à l’âge de 36 ans, après des années de voyages à travers le monde. Chaque toile abstraite devient pour lui le reflet d’une émotion, d’une rencontre, d’une histoire vécue ou rêvée. Dans son atelier parisien, il consacre les trois quarts de son temps à perfectionner sa peinture, travaillant la matière et la couleur comme autant d’échos sensibles de ses pérégrinations. « Chaque coup de pinceau est un voyage, une émotion, une histoire », affirme-t-il.

Janet Biggs, une peinture entre allégorie, mémoire et inconscient

Artiste-peintre installée à Blois, Janet Biggs a derrière elle une carrière marquée par des expériences de vie et d’exposition en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis, en Afrique de l’Ouest. Formée à la recherche universitaire, elle a notamment conduit un travail sur l’Allégorie de Prudence chez Titien. Son œuvre, à la croisée du dessin libre et de la peinture, se nourrit des visions de l’inconscient, dans une succession de couches et de marques qui laissent place à l’ambiguïté et à la réinterprétation.

Édith Lanquetin, une démarche éclectique, entre figuration et abstraction

Édith Lanquetin pratique la peinture depuis toujours, construisant son apprentissage au fil des années dans différents ateliers. Après un travail de style classique, elle a progressivement évolué vers l’abstraction, sans renoncer à la figuration qu’elle continue à alterner avec les recherches plus expérimentales. Elle privilégie l’huile, travaille souvent par séries thématiques et enrichit ses toiles par des collages et des recherches de matière. Inspirée par l’architecture, le portrait et les paysages, elle cite la lumière incomparable de la Loire parmi ses sources majeures d’inspiration.

Denis Pugnère, la sculpture comme récit sensible

Né en 1948 à Talence, Denis Pugnère a d’abord rêvé d’écrire, nourri par une passion dévorante pour les livres, avant de trouver dans la sculpture le moyen d’« écrire des histoires autrement ». Son travail se déploie à partir de matériaux simples, souvent inattendus : galets, bois flotté, bronze. « J’écris mes histoires dans des cailloux que personne n’irait vraiment chercher », résume-t-il, fidèle à cette idée d’une poésie discrète, offerte sans ostentation mais avec profondeur.

Anne Boisaubert, le corps et l’âme révélés par la terre et le bronze

Après une première vie professionnelle à l’export, Anne Boisaubert découvre la sculpture par hasard, lors d’une exposition qui marque le début d’un engagement artistique complet. Formée auprès de plusieurs artistes, notamment Dany Dufour et Colette Grande, puis à l’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans, elle choisit de consacrer son œuvre à la représentation de l’humain. Fascinée par les visages, les corps, les gestes, elle modèle la terre, le bronze, le bois flotté, cherchant à exprimer la douceur ou la violence, la paix ou le trouble.


Exposition collective à la Galerie d’Art Wilson, 23 avenue du Président Wilson. Du 1er au 31 mai 2025. Vernissage le jeudi 1er mai à partir de 18h. Entrée libre. Ouverture du mercredi au vendredi de 14h à 19h, le samedi de 10h à 19h.

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