Julien Monclar (ADA Blois) : « Notre identité c’est de pouvoir responsabiliser des joueurs français »
C’est le temps des bilans et des projections au terme de la saison régulière. Julien Monclar, directeur des opérations de l’ADA Blois, a fait le point suite au maintien de l’équipe en Elite. Une team à rebatir justement. Monclar insiste sur l’identité de l’équipe, malgré les départs d’emblèmes tels que Thomas Cornely et Tyren Johnson. Il affirme que l’identité club se caractérise par la responsabilisation des joueurs français et que l’ADA Blois ne fera pas appel à six joueurs étrangers. Il exprime sa conviction que la France regorge de bons joueurs qui méritent de s’exprimer. Il envisage également l’intégration de joueurs du centre de formation, qui ont démontré leurs compétences au fil des années.
« On est sur un territoire qui doit apprendre ce qu’est le haut niveau, et il l’a très bien fait cette année. C’est la grande satisfaction, un grand coup de chapeau aux supporters pour leur soutien tout le long de la saison, dans les hauts et surtout aussi dans les bas. Il y a eu des moments de communion hyper forts. On sent qu’il y a des choses qui prennent, on voudrait faire plaisir au plus grand nombre. A nous de faire avec nos contraintes. La dimension de la salle est une forme de contrainte, avec toutes les qualités que comporte le Jeu de Paume en termes d’esthétique et d’expérience spectateur. A nous de trouver des solutions pour viser plus large », explique le dirigeant dans l’ADA Blois sur le média du club. « La construction de l’équipe est au stade embryonnaire. Il va y avoir un fort renouvellement puisque que même si certains départs ne sont pas actés la direction est dans cette perspective. On peut penser à Bruno (Cingala-Mata) et Paul (Rigot). C’est une nouvelle page qui va s’écrire avec une forme de continuité en ce qui concerne le staff. S’il y a des emblèmes qui s’en vont – Thomas (Cornely) et Tyren (Johnson) – on va être sur notre identité. Notre identité c’est de pouvoir responsabiliser des joueurs français. On n’aura pas recours à 6 étrangers. Ce n’est pas de la xénophobie. On pense qu’on a de bons joueurs en France, et qu’ils méritent de s’exprimer. Donc ce sera la direction qui sera prise pour l’équipe. Et peut-être aussi l’intégration de joueurs du centre de formation qui font de belles choses depuis des années. »
