[Municipales] À Blois, l’union droite–centre autour de Malik Benakcha se met en ordre de bataille
Ce mercredi, au 34 avenue Wilson, dans les locaux de l’ancienne Poste de Blois-Vienne, Malik Benakcha, candidat à la mairie de Blois, a inauguré un nouveau local de campagne, après celui de la rue Porte Côté. Autour de lui, sa colistière Mathilde Desjonquères, une partie de l’équipe Unis pour Blois, des élus comme Michel Pillefer, des responsables politiques et de nombreux soutiens. Étaient notamment présents Philippe Gouet, président du Conseil départemental, Nicolas Forissier, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, et Marc Fesneau, député.
Cette inauguration, la deuxième permanence ouverte par l’équipe, a été présentée comme un acte politique à part entière : un geste de proximité, un symbole assumé et le marqueur visible d’une campagne désormais structurée autour d’une union droite–centre revendiquée dès le premier tour.
Une permanence comme choix politique
Malik Benakcha affiche avec cette deuxième permanence ouverte, une volonté d’occupation du terrain. Installé dans une ancienne Poste, ce QG opérationnel de campagne, lieu de travail, de débat et d’accueil, est présenté comme un clin d’œil assumé au service public de proximité, et comme l’incarnation d’une politique municipale tournée vers le quotidien des habitants, « pas simplement vers les grands projets ». Le quartier de Blois-Vienne a également une dimension personnelle pour le candidat : il y a grandi, ses enfants y ont grandi.
2026 présentée comme une fin de cycle
Sans contester certaines réalisations de la majorité sortante, Malik Benakcha affirme voir une fin de cycle après dix-huit années de mandat. Dans ses propos, le bilan qu’il dresse est avant tout celui de la division : « division entre quartiers, entre catégories sociales, et division politique, illustrée par la présence de quatre listes à gauche pour l’échéance municipale. »
Le candidat de droite dit cependant ne pas vouloir enfermer le débat dans une opposition idéologique classique : il ne s’agit pas, selon lui, d’une alternative « de la droite contre la gauche », mais d’une alternative à une équipe installée de longue date, dont il estime qu’elle n’est plus en capacité de se renouveler.
Une alternative revendiquée comme générationnelle
La liste Unis pour Blois se présente comme un nouveau souffle, incarné par une nouvelle génération et une nouvelle équipe. Cette alternative repose, selon Malik Benakcha, sur trois axes : une alternative de projet, une alternative d’esprit, une alternative de méthode. Quatre priorités programmatiques sont déjà clairement affichées : sécurité, commerce, pouvoir d’achat et environnement.
Sur la méthode, le candidat affirme une ligne nette en taclant Marc Gricourt : la mairie ne doit pas être un tremplin vers d’autres ambitions électorales. Il se présente comme « candidat pour être maire de Blois, et maire à 100 % ».
L’union droite–centre
La soirée a surtout marqué l’officialisation publique d’une union droite–centre dès le premier tour.
Habitants, acteurs économiques, associatifs, sportifs et agents de la collectivité auraient, selon Malik Benakcha, demandé cette convergence.
Comme précisé précédemment, l’inauguration a réuni plusieurs figures politiques majeures. Dans leurs prises de parole, tous ont insisté sur le caractère indispensable de l’union droite–centre pour espérer l’alternance à Blois.
Dans la foulée, Philippe Gouet, président du Conseil départemental, a parlé d’une ville « qui s’endort » et qu’il faudrait « réveiller », évoquant des chantiers prioritaires en matière de sécurité, d’économie, de commerce, de tourisme et de voirie. L’élu a également souligné l’importance, pour le département, de voir Blois basculer politiquement. Des points validés par Nicolas Forissier. En complément, Marc Fesneau a insisté sur la nécessité de renouer un lien de proximité avec les habitants, estimant que les permanences, même si elles peuvent paraître « à l’ancienne », restent un outil essentiel pour recréer ce lien.
Une campagne qui s’organise dans le temps
Sur le plan opérationnel, Malik Benakcha a précisé que l’organisation de campagne se construira progressivement. Le calendrier est posé : mi-janvier, présentation du programme, mi-février, présentation de la liste. Ce choix, explique le candidat, vise à maintenir la porte ouverte à de nouveaux engagements, alors que des habitants continuent de se manifester pour rejoindre la dynamique. L’objectif affiché est aussi de lutter contre l’abstention, en s’adressant directement aux électeurs et non aux étiquettes partisanes.
Au-delà de l’inauguration matérielle d’un local, la soirée du 34 avenue Wilson a pris la forme d’une séquence politique structurante. Elle a permis à Malik Benakcha et à l’équipe Unis pour Blois de poser publiquement leurs marqueurs. Pour eux, la campagne entre désormais dans une nouvelle phase : celle d’une alternative clairement identifiée, structurée et assumée, appelée à se confronter au verdict des urnes.
