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Quelques pesticides dans l’eau potable de Blois

La qualité de l’eau potable à Blois est comme partout ailleurs un sujet important qui mérite une attention particulière. Bien que la présence de pesticides dans l’eau ne suscite pas actuellement de préoccupations majeures, il est essentiel de signaler qu’il y a bien quelques pesticides dans notre eau.

Une étude récente menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a révélé – comme sur de nombreux sites – la présence de pesticides dans l’eau potable de Blois. Bien que les concentrations détectées se situent en dessous des seuils sanitaires d’urgence, ils sont là.

Comme le R471811, métabolite du chlorothalonil, à 72 ng/L considéré comme cancérogène probable par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). La substance – principalement utilisée dans le cadre de la culture des céréales (maladies du blé et de l’orge), mais aussi sur les protéagineux (pois, féverole), pommes de terre et légumes – est d’ailleurs interdite d’usage en Europe depuis 2019.

La commune de Blois compte environ 46.600 habitants, qui consomment en moyenne 3,9 millions de mètres cubes d’eau potable par an. L’eau potable provient de quatre sites de captage différents et est distribuée à travers un réseau de canalisations d’une longueur totale de 258 km.

L’eau potable de Blois est puisée à partir de sources sécurisées. Environ 60 % de l’eau provient de la Loire, tandis que les 40 % restants sont captés dans la nappe des calcaires de Beauce. Cette diversification des sources garantit une qualité constante de l’eau et réduit les risques de contamination. Dans l’ensemble, l’eau potable à Blois est considérée comme équilibrée et de bonne qualité. Des tests réguliers sont effectués pour garantir sa conformité aux normes sanitaires.

Bien que la présence actuelle de pesticides dans l’eau potable de Blois ne dépasse pas les seuils sanitaires d’urgence, il est essentiel de sensibiliser la population à cette problématique. Et d’encourager des pratiques agricoles durables et de promouvoir des alternatives aux pesticides pour réduire leur présence dans l’environnement.

Glyphosate : Des ONG exhortent le gouvernement à s’opposer à son autorisation

À la veille de la publication d’une étude cruciale sur le glyphosate, des ONG environnementales interpellent le gouvernement français. Leur objectif : faire pression sur les autorités pour qu’elles s’opposent au renouvellement de l’autorisation de cet herbicide controversé, classé par l’OMS comme « cancérogène probable ».

Les ONG ont remis une lettre à l’exécutif mercredi, exprimant leur inquiétude face aux risques potentiels que présente le glyphosate pour l’environnement, la faune et la santé humaine. La lettre a été adressée à la Première ministre Élisabeth Borne ainsi qu’aux ministères de l’Agriculture, de la Transition écologique et de la Santé.

Cette initiative survient juste avant la publication des conclusions de l’étude de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur le glyphosate. Initialement prévue pour le second semestre 2022, la publication a été reportée en raison du volume « sans précédent » d’observations reçues. Le contenu de cette étude est d’autant plus important qu’il servira de fondement à l’UE pour décider d’une éventuelle prolongation de l’autorisation de l’herbicide pour cinq ans sur le marché européen.

Plusieurs ONG, dont Générations futures, Greenpeace, Réseau Action Climat et Les Amis de la Terre, demandent que la France s’oppose à cette ré-autorisation. « Nos organisations demandent que la France prenne position contre la ré-autorisation de cette substance dangereuse pour la santé et l’environnement », indiquent-elles dans leur lettre.

En effet, le glyphosate, largement utilisé dans le monde entier, a été classé comme « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS en mars 2015. « Les effets toxiques du glyphosate ainsi que sa présence ubiquitaire dans l’environnement et les être vivants sont donc largement documentés », mettent en avant les signataires de la lettre, exhortant le gouvernement à agir dans l’intérêt de la santé publique et de la préservation de l’environnement.

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