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Qu’est-ce que le soin « sexo » proposé par Iris Phelizon à Blois ?

Dans le cadre du dynamique salon « L’Ambition au Féminin » qui se tenait à la Chaussée-Saint-Victor, nous avons eu l’opportunité de rencontrer Iris Phelizon, une professionnelle dont la démarche novatrice fusionne l’ostéopathie et la sexologie pour offrir une approche holistique et bienveillante de la santé féminine. Il y a un an, Iris Phelizon partageait avec enthousiasme sur ses réseaux sociaux l’avènement d’une nouvelle thérapie, le « Sexostéo », un soin inédit dédié aux femmes. C’est avec une approche respectueuse et adaptée aux valeurs de chaque individu qu’Iris Phelizon propose ces séances, résultat d’une réflexion mûrie et d’échanges fructueux avec ses pairs en ostéopathie et en sexologie.

Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec cette experte au sujet de ses ateliers en tant que sexologue.

Blois Capitale : Pouvez-vous nous expliquer ce que représente le mélange entre sexologie et ostéopathie ?

Iris Phelizon : Avec 20 ans d’expérience en tant qu’ostéopathe spécialisée en gynécologie, j’ai accompagné les femmes confrontées à divers problèmes, tels que les douleurs menstruelles ou les dyspareunies*, en abordant ces problèmes sous un angle mécanique. Depuis 5 ans, je me suis également spécialisée en sexologie, après avoir entendu pendant des années les femmes exprimer leurs difficultés sexuelles. Cela a été une évolution naturelle pour moi.

Blois Capitale : Vous animez des ateliers, pouvez-vous nous en parler ?

Iris Phelizon : Je propose ce que j’appelle les ateliers d’Iris, qui se concentrent sur le féminin. Et donc sur la pratique de l’œuf de Yoni. « Yoni » est le terme sanskrit qui désigne le sexe féminin, incluant la vulve, le vagin et l’utérus. Dans ces ateliers, nous abordons une pratique taoïste qui, bien qu’énergétique, offre des bénéfices mécaniques considérables. Elle permet de renforcer les muscles du périnée, d’améliorer la vascularisation du petit bassin, et donc de la lubrification vaginale, ce qui peut aider à soulager certaines douleurs menstruelles. Il y a également un aspect neurobiologique important : la connexion nerveuse entre le vagin et le cerveau peut être stimulée, réveillant des nerfs parfois inactifs depuis la naissance.

Blois Capitale : Avez-vous reçu des retours d’expérience sur l’œuf de Yoni ?

Iris Phelizon : Les retours se concentrent souvent sur l’amélioration de la lubrification et sur l’empowerment féminin. Beaucoup de femmes ressentent une reconnexion avec leur sexualité, ce qui les rend plus fortes, plus puissantes. Il est surprenant de constater à quel point beaucoup de femmes sont déconnectées de leur sexe, par ignorance de leur anatomie ou à cause de traumatismes comme des accouchements difficiles, des visites gynécologiques brutales ou des expériences sexuelles non consenties.

Blois Capitale : Pensez-vous qu’il y a une prise de conscience actuelle sur ces sujets ?

Iris Phelizon : Absolument. La redécouverte de l’anatomie du clitoris et les mouvements du féminin sacré ont lancé une révolution. Il est essentiel de considérer à la fois le féminin et le masculin sacré et d’apprendre à se connaître, y compris sur le plan sexuel.

Blois Capitale : Quelles sont les préoccupations actuelles des personnes qui viennent vous voir ?

Iris Phelizon : Les questions de consentement surtout. Mais aussi de plaisir et de performance. Par exemple, des hommes de 25 ans pour lesquels la pornographie influence fortement les attentes sexuelles. Causant des problèmes comme l’impuissance. Ces jeunes sont souvent dépendants de la pornographie sans reconnaître ses effets néfastes.

Blois Capitale : Y a-t-il un changement dans la sexualité des jeunes ?

Iris Phelizon : Les jeunes sont souvent perdus et viennent me voir pour des problèmes liés à la pornographie, mais aussi pour explorer des pratiques sexuelles variées trop tôt, ce qui les laisse insatisfaits et en quête de sens à un âge déjà jeune.

Blois Capitale : En tant qu’ostéopathe, abordez-vous aussi ces sujets sous un angle mécanique ?

Iris Phelizon : Oui, il est crucial de distinguer les problèmes mécaniques des psychologiques. Si une douleur est due à une cause mécanique, elle doit être traitée comme telle sans perdre de temps dans l’analyse psychologique.

Blois Capitale : Quel est le profil des femmes qui viennent vous consulter ?

Iris Phelizon : Je reçois une variété de patientes, y compris de nombreuses jeunes femmes, qui viennent me voir pour des problèmes divers, souvent liés à la douleur. Elles sont de plus en plus conscientes de l’importance de la santé sexuelle et de l’impact de la sexualité sur leur bien-être général.

La sexualité ne doit pas être un sujet tabou. Elle est fondamentale pour notre santé et notre épanouissement. Il est important de parler, de se renseigner et de ne pas hésiter à consulter des professionnels si nécessaire.

*Douleur éprouvée par certaines femmes lors d’un rapport sexuel

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