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Scientifiques en Rébellion et des étudiants de l’INSA unis pour un après COP28

La 28ème Conférence des Parties (COP28), tenue à Dubaï, s’est achevée dans la ferveur, s’autoqualifiant d’ « historique » dans la lutte contre le changement climatique, avec l’adoption notamment d’un accord pour la transition mondiale hors des énergies fossiles.

Sultan Al Jaber, président de la COP28, a considéré comme une avancée majeure le texte final. Mais le terme « phase out » des énergies fossiles n’étant pas explicitement utilisé, au profit d’un « transition away », des suspicions ont émergé. L’évocation d’une potentielle capture et stockage de carbone, ainsi que le cap d’une neutralité carbone en 2050 ne semblent en outre pas prendre en compte la dimension d’urgence. Et puis cet accord, dit historique et ambitieux, n’est pas contraignant. Ce qui soulève des oppositions.

Comme celle des Scientifiques en Rébellion, rejoints ici, à Blois, par des étudiants de l’INSA (voir la photo). L’illustration d’une convergence entre la recherche académique et l’activisme afin d’agir.

Dans un communiqué de presse, les Scientifiques en Rébellion ont exprimé leur scepticisme sur l’efficacité des Conférences des Parties (COP), la COP28 ne dérogeant pas à la règle. Le mouvement critique vivement le format de ces grands rendez-vous les accusant de servir davantage les intérêts capitalistes que de lutter efficacement contre le changement climatique.

Pour contrer ce rendez-vous mondial, les Scientifiques en Rébellion ont organisé des espaces de dialogue accompagnant la campagne internationale « How much more climate failure can we take ». Ces « mini COP alternatives » se sont tenues dans diverses villes, dont Nancy, Nantes, Lyon, Paris et Nîmes, visant à favoriser un échange interactif entre le grand public et les scientifiques. Le point culminant de ces efforts a été la tenue d’une « COP 28 alternative » à Bordeaux, du 30 novembre au 3 décembre. Cette manifestation a clairement promu une sortie rapide des énergies fossiles, un message en accord avec le consensus scientifique. Ce rassemblement a également marqué le début d’un tissage d’initiatives entre scientifiques, citoyens et associations, y compris des échanges internationaux avec des pays comme le Portugal, l’Italie et l’Équateur.

Les Scientifiques en Rébellion encouragent les citoyens à rejoindre des groupes qui militent pour l’abandon des énergies fossiles, la transition juste et solidaire, le respect du vivant et des limites planétaires, ainsi qu’une décroissance démocratiquement planifiée, adaptative, durable et équitable. « Rejoignons-nous » ! Tel est le mot d’ordre lancé pour 2024.

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