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L’illectronisme toucherait un loir-et-chérien sur cinq

Être en situation d’illectronisme signifie ne pas avoir les compétences nécessaires à l’utilisation et à la création des ressources numériques. Plusieurs types de lacunes sont distingués, en fonction des outils numériques (ordinateurs, tablettes, smartphones, etc.) et des usages des contenus disponibles sur Internet (remplir un formulaire en ligne, acheter sur un site Web marchand, etc.). Comme l’illettrisme, l’illectronisme est aujourd’hui un frein à l’insertion professionnelle, à l’insertion sociale tout court. La capacité à utiliser les technologies de l’information et de la communication figure parmi les compétences de base, à côté des compétences lire, écrire, calculer, compter, tant dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture défini par l’Éducation Nationale que dans le socle de connaissances et de compétences professionnelles inscrit dans le Code du travail.

Selon l’Insee (étude de 2019), 17% des Français sont en situation d’illectronisme. Dans notre région, plus de 400.000 personnes sont concernées. Ce qui la place en troisième position des territoires métropolitains les plus touchés. Toujours selon l’Insee (et les chiffres de 2019), ces citoyens n’ont pas utilisé internet au cours de l’année ou rencontrent des difficultés dans l’utilisation des outils numériques. Autrement dit, un habitant sur cinq n’a aucune compétence numérique. Dans le détail, dans le Loiret, on est dans la moyenne nationale de 17 %. En Eure-et-Loir le taux est de 18 %. C’est plus dans le Loir-et-Cher (21 %), le Cher (22 %) et l’Indre (25 %). Au niveau du département, le Cria41 mène des actions pour réduire cette forme de fracture numérique.

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